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à leurs faxmris ; cette récompense, c’est l’Immortalité figu-
rée par un chêne auquel plusieurs Génies suspendent des
médaillons où est inscrit le nom de ceux qui méritent les
suffrages de la postérité. Dans le lointain, l’artiste a placé
l’image des combats, pour mieux faire sentir l’idée qu’il
a voulu rendre. On a lieu de faire ici une réflexion : un
artiste n’est jamais comptable des opinions de son siècle;
il est censé peindre ce qu’il voit, sans rien approfondir:
c’est un historien indifférent ; ce qu’on a fait, il le retrace.
M. Meynier a dû placer, en l’an 3 , une couronne et un
sceptre brisé aux pieds de la France; mais il faut le
remarquer à sa louange, c’est là le seul signe auquel on
puisse reconnaître le temps où ce tableau fut commencé.
à leurs faxmris ; cette récompense, c’est l’Immortalité figu-
rée par un chêne auquel plusieurs Génies suspendent des
médaillons où est inscrit le nom de ceux qui méritent les
suffrages de la postérité. Dans le lointain, l’artiste a placé
l’image des combats, pour mieux faire sentir l’idée qu’il
a voulu rendre. On a lieu de faire ici une réflexion : un
artiste n’est jamais comptable des opinions de son siècle;
il est censé peindre ce qu’il voit, sans rien approfondir:
c’est un historien indifférent ; ce qu’on a fait, il le retrace.
M. Meynier a dû placer, en l’an 3 , une couronne et un
sceptre brisé aux pieds de la France; mais il faut le
remarquer à sa louange, c’est là le seul signe auquel on
puisse reconnaître le temps où ce tableau fut commencé.