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Planche soixante-deuxième. —- S. Bruno guérissant un
enfant. Tableau de la galerie du Musée; par Subleyras.
Il y a dans la vie de S. Benoît, un trait absolument sem-
blable à celui qui a fourni lesujet de cette composition; il a
été rapporté page 53 du 8.e vol., à l’occasion d’un tableau de
Bon Boulogne où ce miracle est représenté. On serait tenté
de croire que Subleyras s’est trompé en traitant ce sujet,
et qu’il a donné par erreur à S. Benoît et à ses disciples
la robe blanche du fondateur des Chartreux; on pourrait
être d’autant plus porté à le croire, que si la vie de S.
Bruno eût offert un pareil événement, le Sueur en eût tiré
parti pour ses admirables peintures du cloître de la char-
treuse de Paris. Au reste les recherches à cet égard
seraient aussi fastidieuses qu’inutiles.
Le tableau de Subleyras est bien inférieur à celui de
Boulogne. La figure du Jardinier est une ridicule carica-
ture qui placée sur le devant détruit l’intérêt de la compo-
sition. Il règne, dans les airs de tête des Moines, une mono-
tonie qui tient à la pratique que Subleyras s’était faite. Le
mérite de ce petit ouvrage est tout entier dans le ton qui
est séduisant et harmonieux. Les draperies sont peintes
avec assez de facilité ; mais généralement les ombres man-
quent de vigueur et de solidité.
Planche soixante-deuxième. —- S. Bruno guérissant un
enfant. Tableau de la galerie du Musée; par Subleyras.
Il y a dans la vie de S. Benoît, un trait absolument sem-
blable à celui qui a fourni lesujet de cette composition; il a
été rapporté page 53 du 8.e vol., à l’occasion d’un tableau de
Bon Boulogne où ce miracle est représenté. On serait tenté
de croire que Subleyras s’est trompé en traitant ce sujet,
et qu’il a donné par erreur à S. Benoît et à ses disciples
la robe blanche du fondateur des Chartreux; on pourrait
être d’autant plus porté à le croire, que si la vie de S.
Bruno eût offert un pareil événement, le Sueur en eût tiré
parti pour ses admirables peintures du cloître de la char-
treuse de Paris. Au reste les recherches à cet égard
seraient aussi fastidieuses qu’inutiles.
Le tableau de Subleyras est bien inférieur à celui de
Boulogne. La figure du Jardinier est une ridicule carica-
ture qui placée sur le devant détruit l’intérêt de la compo-
sition. Il règne, dans les airs de tête des Moines, une mono-
tonie qui tient à la pratique que Subleyras s’était faite. Le
mérite de ce petit ouvrage est tout entier dans le ton qui
est séduisant et harmonieux. Les draperies sont peintes
avec assez de facilité ; mais généralement les ombres man-
quent de vigueur et de solidité.