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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 11.1806 [Cicognara, 3401-11]

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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24993#0205
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( i33 )

« ont fait les honneurs de cette fête et en ont surveillé tous
h les détails avec oette exquise politesse, cette urbanité,
« cette galanterie qui ont toujours distingué les militaires
« français ; tout, en un mot, avait été prodigué pour
« rendre cette fête digne de la personne auguste qui en
« était l’objet. »

Nous n’ajouterons que peu de chose à cette description
qui nous paraît complète et de la plus exacte fidélité. Les
deux planches achèveront de donner une idée précise de
la disposition et du style de la décoration. La place des
lustres et des banquettes est même indiquée sur le plan,
et peuvent servir autant à faire connaître leur arrange-
ment qu’à le reproduire avec succès , soit dans la même
salle, soit dans toute autre que l’on voudrait décorer avec
une semblable magnificence.

La célérité avec laquelle ces préparatifs ont été ordon-
nés et exécutés ajoute encore une sorte de merveilleux
au bon goût de cette décoration. On connaît l’habileté des
Italiens, leur prestesse et leur vivacité d’imagination dans
ces sortes de travaux, et l’on peut dire qu’en cette occa-
sion, ainsi que dans les autres fêtes données lors du couron-
nement, les Français se sont montrés dignes émules de
cette nation ingénieuse et spirituelle. Les beaux-arts, que
nous devons à l’Italie, sont maintenant naturalisés parmi
nous ; ils y prennent chaque jour plus de force et d’ex-
tension. Il faut ajouter qu’un fini précieux, une grâce
et une élégance particulières aux Français se décèlent
dans la plupart de leurs productions, et leur donnent un
caractère original que les autres nations se font bien sou-
vent une gloire de reproduire et d’imiter dans leurs
modes et dans leurs fêtes, comme dans leurs graves insti-
tutions.

L. G.
 
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