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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 11.1806 [Cicognara, 3401-11]

DOI issue:
Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24993#0209
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( i36 )

Van Dyck semble n’avoir pas senti toutes les beautés
que Virgile pouvait lui fournir : le lieu de la scène est
trop resserré, et ne donne qu’une bien faible idée des
forges de Vulcain ; et Van Dyck, qui possédait un si beau
coloris, a négligé de tirer un grand effet du feu des four-
neaux qu’on voit dans le fond. Les Cyclopes et les Amours
qui accompagnent Vénus pouvaient aussi présenter un
contraste heureux. La Déesse est sans grâces , et son
expression est au moins maniérée. Quant à Vulcain, il
ne paraît éprouver aucun des transports amoureux dont
le Poète le montre animé. Ces deux figures, quoique
dessinées incorrectement, sont pourtant, sous le rapport
de l’art, ce qui donne un grand prix à cette production.
Les chairs sont peintes largement, et les tons en sont
chauds et harmonieux.

Ce tableau a près de 7 pieds de hauteur, et un peu plus
de 4 pieds et demi de largeur.
 
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