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au Guercliin , du moins si l’on en juge par trois dessins
de ce maître où, contre sa coutume, il paraît avoir hésité
sur les motifs de la composition. Il produisit cet ouvrage
dans le premier voyage qu’il fit de Cento, sa patrie, à
Bologne ; on s’aperçoit que la vue des tableaux sortis de
l’école des Caraclies lui inspirait alors des idées nouvelles
sur son art. Le Guercliin avait près de 3o ans, quand il en-
treprit ce morceau capital, qui lui fut payé environ 8001. de
notre monnaj^e. La touche en est d’une vigueur et d’une
hardiesse extraordinaires ; mais le style manque générale-
ment de noblesse, et, quoique le dessin soit d’un grand
caractère, il laisse beaucoup à desirer, parce que l’artiste
a plutôt cherché le. naturel que la beauté des formes.
Ce tableau, qui vient de l’église de S. Grégoire, à Bologne,
est peint sur toile ; il a 11 pieds 6 pouces de haut sur 7
de large.
au Guercliin , du moins si l’on en juge par trois dessins
de ce maître où, contre sa coutume, il paraît avoir hésité
sur les motifs de la composition. Il produisit cet ouvrage
dans le premier voyage qu’il fit de Cento, sa patrie, à
Bologne ; on s’aperçoit que la vue des tableaux sortis de
l’école des Caraclies lui inspirait alors des idées nouvelles
sur son art. Le Guercliin avait près de 3o ans, quand il en-
treprit ce morceau capital, qui lui fut payé environ 8001. de
notre monnaj^e. La touche en est d’une vigueur et d’une
hardiesse extraordinaires ; mais le style manque générale-
ment de noblesse, et, quoique le dessin soit d’un grand
caractère, il laisse beaucoup à desirer, parce que l’artiste
a plutôt cherché le. naturel que la beauté des formes.
Ce tableau, qui vient de l’église de S. Grégoire, à Bologne,
est peint sur toile ; il a 11 pieds 6 pouces de haut sur 7
de large.