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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 14.1807 [Cicognara, 3401-14]

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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24994#0052
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d’après les dessins ou l’esquisse de J. Gougeon, mort dans
un âge ti'op peu avancé pour avoir terminé seul tous les
travaux dont il eut l’entreprise, elles pourraient être de
Paolo Pontio qui partagea avec lui les sculptures du
Louvre, ou de Germain Pilon qui lui survécut de près de
36 ans. Ces trois fameux statuaires et quelques autres du
même temps ont marqué l’époque la plus glorieuse de la
sculpture française. Paolo Pontio, à qui l’on doit les beaux
bas-reliefs de l’attique du Louvre, fut disciple de-
Michel-Auge, et l’on ne peut douter que les deux autres
ne se soyent formés à la vue des chef-d’œuvres de l’école
florentine (*).

(*) Les écrivains contemporains de J. Gougeon n’ont donné
aucun détail sur sa vie, et n’ont parlé que du massacre dont il
fut la victime. Ils ont même ignoré le lieu de sa naissance, et ils
le désignent comme sculpteur et architecte parisien. L’Auteur de
ces Annales se fait un devoir de prévenir le Lecteur qu’une cir-
constance particulière, dont il rendra compte dans un des articles
prochains, lui avait depuis longtemps procuré quelques notions,
fondées sur ta tradition et sur des témoignages non suspects, tou-
chant l’origine de J. Gougeon et plusieurs de ses ouvrages qui
ne sont pas connus à Paris. Mais s’il les eût publiées alors, et sans
de nouvelles recherches, il eût craint qu’on ne le soupçonnât d’é-
mettre une opinion hasardée. Cependant ces ouvrages du premier
Sculpteur français sont conservés avec soih dans sa ville natale
où l’on compte quelques amateurs instruits, et où ses titres à la,
célébrité sont justement appréciés.
 
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