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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 14.1807 [Cicognara, 3401-14]

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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24994#0064
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( 4° )

ses ouvrages. On lit sur la courroie qui soutient la dra-
perie de cette statue, exécutée en i58o, Opus Pétri à Fran~
car ilia.

A cette époque la sculpture florissait en France : la
grande manière des maîtres italiens avait influé sur celle
des statuaires formés à leur école. La pose de David est
£ère ; les formes sont franches, et le marbre est taillé
d’une main assurée; mais il y a peu de finesse dans les
détails, peu de noblesse dans l’expression, et l’on désire-
rait surtout plus de jeunesse dans la physionomie. Une
couronne de laurier sur le front d’un berger israélite ne
semble pas s’accorder avec les convenances et le costume*
Le bâton rustique de David auquel est suspendue sa
fronde, la peau de lion, l’épée, et l’énorme tête de Go-
liath forment le trophée du vainqueur et servent de sup-
port à la statue.

Franqueville, né à Cambray en 1548, eut de son temps
une grande réputation , et fut sculpteur particulier de
Henri IV. Il fit les quatre figures que l’on voyait aux
angles du piédestal de la statue équestre de ce monarque.
Ce beau monument, commandé par Ferdinand, grand-duc
de Toscane, et jeté en bronze par Jean de Bologne, fut
renversé et brisé au commencement de la révolution : les
quatre figures allégoriques, quoique du même métal, ont
été conservées.
 
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