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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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( i5o >
préféraient un général qui vainc par son adresse et sa
sage conduite, à un autre qui remporte la victoire avec
un grand carnage.
« Rien n’égalait le triomphe des Romains, sur-tout
quand leur domination s’étant étendue hors de l’Italie,
les chefs revenaient après avoir remporté de grandes
victoires et subjugué les peuples. Ils firent des lois
pour les triomphateurs, afin que, tout étant établi en
détail, il ne survînt point de disputes et de contesta-
tions dans les triomphes que l’on décernait souvent
aux vainqueurs.»
Montfaucon donne ensuite, d’après Onuphre,Ma~
derus et Laurent, la description du triomphe, dont
l’éclat et la richesse formaient le spectacle le plus im-
posant et le plus magnifique. Nous rappelons ici celle
du fameux triomphe de'Paul-Emile, extraite du même
auteur, d’après le récit de Plutarque.
« Le peuple dressa des échafauds aux cirques, au
« marché public, et aux endroits par où le triomphe
o devait passer, et tous s’habillèrent de blanc. Tous
u les temples étaient ouverts, pleins de couronnes et
« de parfums. Plusieurs ministres, portant des masses,
« étaient attentifs à tenir le chemin libre, en faisant
m ranger le peuple. La pompe dura trois jours : le pre-
« mier put à peine suffire pour la marche de deux cent
u cinquante chariots qui portaient les captifs, les ta-
u bleaux et les colosses. Le second jour on vit marcher
« les armes macédoniennes , les plus belles et les plus
« singulières, tant de fer que de bronze, qu’on avait
« eu soin de rendre brillantes en les polissant. Elles
<> étaient portées sur plusieurs chariots. On aurait cru
n d’abord qu’elles avaient été entassées au hasard et
« sans ordre sur plusieurs chars qui les portaient,
« quoiqu’elles fussent rangées avec beaucoup d’art et
« de symmétrie. » ( La suite à L'article ci-après. )
préféraient un général qui vainc par son adresse et sa
sage conduite, à un autre qui remporte la victoire avec
un grand carnage.
« Rien n’égalait le triomphe des Romains, sur-tout
quand leur domination s’étant étendue hors de l’Italie,
les chefs revenaient après avoir remporté de grandes
victoires et subjugué les peuples. Ils firent des lois
pour les triomphateurs, afin que, tout étant établi en
détail, il ne survînt point de disputes et de contesta-
tions dans les triomphes que l’on décernait souvent
aux vainqueurs.»
Montfaucon donne ensuite, d’après Onuphre,Ma~
derus et Laurent, la description du triomphe, dont
l’éclat et la richesse formaient le spectacle le plus im-
posant et le plus magnifique. Nous rappelons ici celle
du fameux triomphe de'Paul-Emile, extraite du même
auteur, d’après le récit de Plutarque.
« Le peuple dressa des échafauds aux cirques, au
« marché public, et aux endroits par où le triomphe
o devait passer, et tous s’habillèrent de blanc. Tous
u les temples étaient ouverts, pleins de couronnes et
« de parfums. Plusieurs ministres, portant des masses,
« étaient attentifs à tenir le chemin libre, en faisant
m ranger le peuple. La pompe dura trois jours : le pre-
« mier put à peine suffire pour la marche de deux cent
u cinquante chariots qui portaient les captifs, les ta-
u bleaux et les colosses. Le second jour on vit marcher
« les armes macédoniennes , les plus belles et les plus
« singulières, tant de fer que de bronze, qu’on avait
« eu soin de rendre brillantes en les polissant. Elles
<> étaient portées sur plusieurs chariots. On aurait cru
n d’abord qu’elles avaient été entassées au hasard et
« sans ordre sur plusieurs chars qui les portaient,
« quoiqu’elles fussent rangées avec beaucoup d’art et
« de symmétrie. » ( La suite à L'article ci-après. )