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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 15.1807 [Cicognara, 3401-15]

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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24995#0030
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C 12 )

Adrien Vanderwerf eut un frère nommé Pierre,
dont-il cultiva lui-même les heureuses dispositions pour
la peinture. Celui-ci commença par copier les tableaux
d’Adrien, et les ayant imités avec une grande exac-
titude , il ne tarda pas à travailler , en quelque
sorte de lui-même. Adrien composait et dessinait
les tableaux, disposait les études et ajustait les dra-
peries sur le mannequin. Son jeune frère ébauchait le
tout, et terminait quelques parties , qu’Adrien retou-
chait ; enfin , il se hasarda à peindre des sujets
de sa composition, et obtint du succès. Il s’est parti-
culièrement distingué dans le genre familier et dans le
portrait. Il épousa une élève d’Adrien. Elle annonçait
un talent précieux, mais elle le négligea par la suite.
Pierre Vanderwerf aurait joui d’une considération
proportionnée à ses talens , s’il eût eu des habitudes
et une conduite aussi honorables que son frère. Celui-
ci aimait la société des grands , dont il était recherché
l’autre fuyait la bonne compagnie, et ne se plaisait
qu’au cabaret. Né en 1S60 , il mourut en 1718 , hypo-
condriaque, et croyant toujours qu’on voulait l’empoi-
sonner. Quoiqu’inférieurs aux tableaux de son frère,
ceux de Pierre sont fort agréables, et estimés des
curieux.
 
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