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Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 15.1807 [Cicognara, 3401-15]

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Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.24995#0061
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C 53 )

Planche dix-neuvième. — Venus et l'Amour endormis ,

caressés et réveillés par les Zéphyres; Tableau par

mademoiselle Mayer.

L’idée de ce tableau est riante et gracieuse. Des com-
positions de ce genre conviennent mieux au talent des
femmes , que des conceptions fortes , pathétiques , et
souvent terribles, pour lesquelles la vigueur d’un génie
mâle et exercé suffit à peine -, et cependant combien
de jeunes artistes se sont hasardées à en traiter
de semblables. Plusieurs à la vérité y ont fait preuve
de talent, mais épuisées par de trop longs efforts , elles
ont atteint rarement la hauteur de leur sujet. Made-
moiselle Mayer a eu la prudence de consulter ses for-
ces, et ses essais donnent d'heureuses espérances. Elle
possède un dessin coulant, un pinceau facile. Elève de
M. Prud’hon , elle a mis à prolit l’exemple et les
conseils de ce peintre aimable, et s’est tellement iden-
tifiée avec ses principes, que son tableau offre une imi-
tation exacte de la manière du maître. Mais bientôt
devenue plus confiante en elle même, plus attachée
à l’étude de la nature qu’à celle des ouvrages de l’art,
elle ne tardera pas sans doute à se former un goût
particulier , un faire original.

Le tableau de Vénus et l’Amour endormis , a été
exposé au salon de 1807. Les figures sont de propor-
tion demi-nature.

sS-

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