C 79 )
* unes qui n’émanent pas directement du besoin t
« les différences qu’on y trouve dans cliaque édi—
« fice , ne prouvent-elles pas que les Grecs n’atta—
« cliaient aucune impor tance à la décoration architec-
« tonique*
« Soit que l’on consulte la raison , soit que l’on
« examine les monumens , il est évident que plaire
«n’a jamais pu être le but de l'architecture , ni la
« décoration architectonique être son objet. L’utilité
« publique et particulière , le bonheur et la Conser-
« vation des individus et de la société , tel est le but
« de l’architecture. Qu’on lui donne ou qu’on lui re-
« fuse le nom d’art, elle n’en méritera pas moins
« que l’on s’en occupe , qu’on recherche par quels
« moyens elle peut arriver à son but, et c’est ce que
«nous allons faire.
« Pour peu que nous y fassions attention , nous re—
« connaîtrons que dans tous les temps et dans tous
«les lieux, toutes les pensées de l’homme et toutes
« ses actions ont eu pour origine ces deux prin-
« cipes , l’amour du bien - être , et l’aversion pour
« toute espèce de peine. C’est pourquoi les hommes,
« soit lorsqu’isolés ils se construisirent des demeures
« particulières , soit lorsque réunis en société ils
* élevèrent des édifices publics, durent chercher, i° à
« tirer des édifices qu’ils construisaient le plus grand
« avantage, et par conséquent à les faire de la rna-
« nière la plus convenable à leur destination -, à
« les bâtir de la manière la moins pénible dans l’ori-
« gine , et la moins dispendieuse par la suite, lorsque
« l’argent fut devenu le prix du travail.
« Ainsi, la convenance et l’économie ; voilà les
« moyens que doit naturellement employer l’archi-
« tecture , et les sources où elle doit puiser ses prin-
« cipes, les seuls qui puissent nous guider dans l’étude
" dt dans l’exercice de cet art.
* unes qui n’émanent pas directement du besoin t
« les différences qu’on y trouve dans cliaque édi—
« fice , ne prouvent-elles pas que les Grecs n’atta—
« cliaient aucune impor tance à la décoration architec-
« tonique*
« Soit que l’on consulte la raison , soit que l’on
« examine les monumens , il est évident que plaire
«n’a jamais pu être le but de l'architecture , ni la
« décoration architectonique être son objet. L’utilité
« publique et particulière , le bonheur et la Conser-
« vation des individus et de la société , tel est le but
« de l’architecture. Qu’on lui donne ou qu’on lui re-
« fuse le nom d’art, elle n’en méritera pas moins
« que l’on s’en occupe , qu’on recherche par quels
« moyens elle peut arriver à son but, et c’est ce que
«nous allons faire.
« Pour peu que nous y fassions attention , nous re—
« connaîtrons que dans tous les temps et dans tous
«les lieux, toutes les pensées de l’homme et toutes
« ses actions ont eu pour origine ces deux prin-
« cipes , l’amour du bien - être , et l’aversion pour
« toute espèce de peine. C’est pourquoi les hommes,
« soit lorsqu’isolés ils se construisirent des demeures
« particulières , soit lorsque réunis en société ils
* élevèrent des édifices publics, durent chercher, i° à
« tirer des édifices qu’ils construisaient le plus grand
« avantage, et par conséquent à les faire de la rna-
« nière la plus convenable à leur destination -, à
« les bâtir de la manière la moins pénible dans l’ori-
« gine , et la moins dispendieuse par la suite, lorsque
« l’argent fut devenu le prix du travail.
« Ainsi, la convenance et l’économie ; voilà les
« moyens que doit naturellement employer l’archi-
« tecture , et les sources où elle doit puiser ses prin-
« cipes, les seuls qui puissent nous guider dans l’étude
" dt dans l’exercice de cet art.