Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Metadaten

Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts — 16.1808 [Cicognara, 3401-16]

DOI Heft:
Planche première – Planche soixante-douzième [inkl. Tafelbeschreibung]
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.24996#0024
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
C *5 )

Planche quatrième.—Statue de Flore, par Coysevox.

Cette statue , en marbre blanc , orne la terrasse du
jardin des Tuileries, au-devant du palais. On voit
sur la même terrasse deux autres statues de la main
de Coysevox, et trois de Coustou (i).

Antoine Coysevox , issu d’une famille espagnole ,
naquit à Lyon, l’an 1640, et montra dès son enfance
un talent singulier qui lit prévoir ce qu’il devait être
un jour. Il n’avait que vingt-sept ans lorsqu’il passa
en Alsace pour décorer le magnifique palais de Sa-
verne, appartenant au cardinal de Furstemberg. Coy-
sevox y demeura quatre années, pendant lesquelles it
exécuta des ouvrages qui attestent à-la-fois la sûreté
de son goût et une étonnante facilité. De retour à
Paris, il acheva d’y établir sa célébrité, et fut reçu
membre de l’Académie de peinture et sculpture; il
fit plusieurs bustes de Louis XIV et d’autres mor-
ceaux destinés pour la décoration des maisons royales.

Régulier dans ses mœurs, assidu aux devoirs de la
religion, compatissant pour les pauvres, simple dans
son extérieur, doué d’une modestie rare, Coysevox
fournit une longue carrière, marquée par un grand
nombre de travaux et par des vertus aussi dignes
de respect que ses talens sont dignes d’admiration.
Quelqu’un, sur la fin de sa vie, le félicitait sur son
habileté : Si j'en ai eu, répondit-il, c’est par quelques
lumières qu’il a plu à l’Auteur de la nature de m’ac-*

(1) Ces trois dernières ont été publie'es dans les Annales,
Voyez tome VIII , pages i5 et a3 ; tome X , page 6É,

ifi. 2
 
Annotationen