( Si )
des Noces de Cana (i), <\ S. - George - Majeur. Il fart
aujourd’hui l’un des principaux ornemens du Musée
Napoléon.
Le troisième tableau , à S.-Sébastien, est le Repas
de N. S. chez Simon le lépreux. Le quatrième repré-
sente le même sujet; il était chez les Pères Servîtes.
Ces religieux ayant refusé une somme considérable que
Louis NIY leur avait fait offrir pour ce tableau, la Répu-
blique le fit enlever, et en fit hommage au roi.On le voit
au palais de Versailles , dans le salon d’Hercule.
Outre ces immenses compositions, on compte plus
de soixante autres ouvrages capitaux de P. Yéronèse, tels
que tableaux d’église, voûtes , coupoles , etc., sans y
comprendre les tableaux de chevalet, les demi-figures
et les portraits conservés dans les principaux cabinets
de l’Europe. Cependant on ne peut reprocher à ce
peintre , comme à quelques autres, d’avoir produit
trop d’ouvrages; le grand nombre n’en diminue point
la perfection ; Paul Y éronèse ne s’est jamais négligé.
La forme du tableau, dont on joint ici la gravure
était favorable au dévelopement d’un sujet d’apparat
tel qu’un banquet, et l’artiste en a profité avec d’au-
tant plus d’avantage, qu’il a rompu l’uniformité de la
scène en la divisant, en quelque sorte, en trois parties
qui se balacent les unes les autres, et se lient d’une ma-
nière aussi pittoresque qu’ingénieuse. Ce beau portique,
qui présente trois arcades richement décorées, a le
double avantage de reposer la vue de l’aspect d’une
multitude de convives assis à la même table, et de
former des épisodes variés avec beaucoup de goût. Ce
portique seul , avec les édifices somptueux dont il est
(i) On en donnera le trait dans le courant de ce volume.
des Noces de Cana (i), <\ S. - George - Majeur. Il fart
aujourd’hui l’un des principaux ornemens du Musée
Napoléon.
Le troisième tableau , à S.-Sébastien, est le Repas
de N. S. chez Simon le lépreux. Le quatrième repré-
sente le même sujet; il était chez les Pères Servîtes.
Ces religieux ayant refusé une somme considérable que
Louis NIY leur avait fait offrir pour ce tableau, la Répu-
blique le fit enlever, et en fit hommage au roi.On le voit
au palais de Versailles , dans le salon d’Hercule.
Outre ces immenses compositions, on compte plus
de soixante autres ouvrages capitaux de P. Yéronèse, tels
que tableaux d’église, voûtes , coupoles , etc., sans y
comprendre les tableaux de chevalet, les demi-figures
et les portraits conservés dans les principaux cabinets
de l’Europe. Cependant on ne peut reprocher à ce
peintre , comme à quelques autres, d’avoir produit
trop d’ouvrages; le grand nombre n’en diminue point
la perfection ; Paul Y éronèse ne s’est jamais négligé.
La forme du tableau, dont on joint ici la gravure
était favorable au dévelopement d’un sujet d’apparat
tel qu’un banquet, et l’artiste en a profité avec d’au-
tant plus d’avantage, qu’il a rompu l’uniformité de la
scène en la divisant, en quelque sorte, en trois parties
qui se balacent les unes les autres, et se lient d’une ma-
nière aussi pittoresque qu’ingénieuse. Ce beau portique,
qui présente trois arcades richement décorées, a le
double avantage de reposer la vue de l’aspect d’une
multitude de convives assis à la même table, et de
former des épisodes variés avec beaucoup de goût. Ce
portique seul , avec les édifices somptueux dont il est
(i) On en donnera le trait dans le courant de ce volume.