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Musée et l'Ecole Moderne des Beaux-Arts <Paris> [Hrsg.]
Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts / Salon: Salon de 1819 — 1819

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Planche 1.re et 2.e - Planche 71.e et 72.e [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.26453#0019
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( 11 )

Planche 3.e—Ismayl et Maryam ; tableau de
M. Horace Vernet.
[Hauteur, 8 pieds; largeur, 6 pieds 1/2.]
Un épisode du Voyage dans le Levant, par M. le comte
de Forbin, a fourni le sujet de ce tableau, dont la com-
position est singulière et remarquable par son originalité".
D ans les démêlés continuels qui divisaient les Arabes
du désert et le motsallam de Jérusalem, les gens de ce
dernier firent prisonnier un jeune cheykh, déjà connu
par sa bravoure et sa hardiesse : il se nommait Ismayl,
fds d’Ahmed chef d’une tribu. Ismayl fut transporté ,
couvert de blessures, à Jérusalem, et confié à un chré-
tien qui passait pour un médecin habile. Les soins de
cet homme charitable, et sur-tout ceux de Maryam, sa
fille, furent couronnés d’un heureux succès, et l’amour
le plus tendre en fut le prix. Bientôt une révolution
éclate dans Jérusalem; le père de Maryam est massacré
par l’ordre du motsallam ; Ismayl, au milieu du dé-
sordre , parvient à enlever celle qu’il aime, et l’em-
mène dans le désert au sein de sa tribu. Mais Maryam ,
accablée de fatigue et de chagrin , descendait lentement
dans la tombe. «La mort de son père, un premier amour,
des scrupules religieux, tout se réunit pour flétrir cette
fleur naguère éclatante de fraîcheur et de beauté.
Le père d’Ismayl, abattu, consterné, présida lui-même
aux funérailles : il cacha sous des palmiers la dépouille
mortelle de la vierge chrétienne, et fit placer sur sa
tombe le crucifix que la jeune infortunée n’avait cessé
de porter sur son cœur.Cependant le conseil des
 
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