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Musée et l'Ecole Moderne des Beaux-Arts <Paris> [Hrsg.]
Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts / Salon: Salon de 1819 — 1819

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Planche 1.re et 2.e - Planche 71.e et 72.e [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.26453#0067
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Planche 24.e — La Chute d'Icare ; tableau de
M. Blondel.
[Hauteur, 22 pieds ; largeur, 17 pieds.]
Ce tableau, qui termine la coupole de la salle d’ApoI-
îon, est de la même main que le precedent, et n’a pas,
à beaucoup près , obtenu les mêmes éloges. L’Icare
est assez bien senti ; l’effroi se peint dans ses traits, dont
l’expression est néanmoins un peu exagérée : mais cette
figure est d’une carnation mi-partie de jaune et de vio-
let, que l’artiste, dans l’intention de la déguiser, n’a fait
que rendre plus sensible par le rapprochement d’une
draperie violette glacée de jaune. Pour motiver l’extrême
disproportion qu’il y a entre la figure d’Apollon et celle
d’Icare, il eut fallu donner à la première un plus grand
éloignement au moyen de la perspective aérienne, et
représenter le dieu, le char et les chevaux absorbés dans
un torrent de lumière; mais toute cette partie du tableau
est peinte sèchement, et les nuages sont découpés sur un
fond cru. Quant au Dédale, il était difficile de le placer
là convenablement : il est presque aussi près du Soleil
qu’Icare ; et la précaution qu’a eue l’artiste de le montrer
entièrement dans l’ombre, abrité par un nuage, n’a
d’autre résultat que de produire une petite masse brune,
et de faire ce qu’on appelle un trou dans la voûte.
 
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