Musée et l'Ecole Moderne des Beaux-Arts <Paris> [Hrsg.]: Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts / Salon: Salon de 1819 (1819)

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considéré que comme un témoignage de la reconnais"
sance d’un e'Iève envers son maître; et il ne tirerait
point à conséquence, s’il n’etait consacre par un mo-
nument public : mais, comme un particulier n’a pas le
droit d’en e'riger un de cette nature sans une autorisation
spéciale, et qu’il n’est pas permis de croire que M. Abel
de Pujol ait reçu cette mission du Gouvernement, il y
a lieu d’esperer qu’il ôtera de son tableau un trait que
réprouvent e'galement la vérité" et les convenances , quel
que soit le talent de l’artiste célébré auquel cet hommage
est consacre’.
Quant à la composition du plafond, on eut fait sans
doute à l’auteur les observations suivantes : Il v a trop
peu d’union entre les differentes masses dont il est forme';
le tableau paraît se diviser en trois groupes, poses
verticalement l’un sur l’autre , et lies seulement par
quelques plis de draperies volantes, dont l’effet n’est ni
agréable ni naturel. Dans le haut du tableau, l’on voit
un ge'nie tenant d’une main son ssambeau, et de l’autre
montrant le symbole de l’immortalité' ; plus loin , et dans
une proportion beaucoup plus petite, les quatre divi-
nités protectrices des beaux-arts : mais ce genie paraît
s’enfuir, et vouloir se dérober à l’hommage que lui font
de leurs attributs les personnages allégoriques qui re-
présentent la peinture, la sculpture, (Sic. Son corps, dont
le côte' droit est rensse', et semble beaucoup plus épais
que le côte' gauche, osfre dans ses contours et dans
ses indications inte'rieures les muscles prononces de
ï’àge mur, et non les formes ondoyantes de la jeunesse.
Les quatre figures du groupe principal, qui occupe le
milieu de la composition, pre'sentent des raccourcis outres
et peu gracieux : plus développées, elles seraient mieux