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Musée et l'Ecole Moderne des Beaux-Arts <Paris> [Hrsg.]
Annales du Musée et de l'Ecole Moderne des Beaux-Arts / Salon: Salon de 1819 — 1820

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Planche 1.re et 2.e - Planche 72.e et dernière [inkl. Tafelbeschreibung]
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https://doi.org/10.11588/diglit.26454#0058
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Planche 24.e— Marie Stuart au moment où on vient la
chercher pour aller à la mort; tableau de M. Van*
Brée le jeune.
[ Hauteur, 3 pieds 8 pouces ; largeur, 4 pieds 4 pouces.]
Les droits de Marie Stuart au trône d’Angleterre, et
son attachement à la religion catholique, firent aux jeux
d’Elisabeth une partie de ses crimes. Sa beauté, ses ta-
lens , la protection dont elle honora les lettres, le succès
avec lequel elle les cultiva, sa fermeté dans ses derniers
momens, ont ferme les yeux de la postérité sur ses fautes,
dont la plupart ont été sans doute exagérées ; et l’on ne
se souvient plus aujourd’hui que de ses malheurs.
La fin de cette reine infortunée offre un intérêt digne
d’inspirer également et les peintres et les poètes. Notre
théâtre possède plusieurs tragédies dont elle a fourni le
sujet; et, depuis plusieurs années, il n’y a pas eu d’expo-
sition où l’on n’ait remarqué un ou deux tableaux de
Marie Stuart recevant sa sentence de mort, ou prête à
marcher à l’échafaud. En général, ils ont été assez bien
traités.
Celui-ci ne pèche essentiellement ni par la composi-
tion , ni par le dessin, ni par la manière dont les détails
sont rendus : mais la figure principale , où l’artiste a
cherché à réunir la dignité et le sentiment d’une pieuse
résignation, ossre une sorte d’impassibilité, qui n’est pas
précisément l’expression qu’on eut desirée. Les carna-
tions sont, en général, d’un ton bistré, qui nuit beau-
coup à l’agrément du tableau.
 
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