44 Les Amours à’Lumene ,
& de ma confiance , qu’en vous dé-
couvrant le secret que vous allez
m’arracher, par l’eiperance que vous
me donnez de me secourir : C’etë
vous seul, Cléarque qui en êtes ca-
pable , je suivrai vos conleils sans
hesiter, j mais au nom de nôtre ami-
tié,qu’ils ne tendent point à me gué-
rir d’un amour que je veux conserver
aux dépens de tout ce qu’il m’en
pourroit coûter, <k de mille vies si je
les avois.
Ne ioyez point surpris après cet
aveu, si j’ose vous dire , que je brû-
le du plus ardent Amour qui fur ja-
mais , & que c’eil pour la divine
Flora. La paillon que vous avez crû
que j’avoîs pour la Fond eil fein-
te : je ne me suis appliqué à la per-
luader, que pour avoir une sacile
entrée dans la maison de cette bel-
le personne j j'ai réuiîî par le seul
pouvoir que cette fille a iur sa Maî-
treise ; il y a long-tems comme vous
sçavez que les choses sont sur ce
pied j je ne vous feray donc pas un
dérail ennuyeux de tout ce qui s’est
palsé | je me contenterai de vous dire
& de ma confiance , qu’en vous dé-
couvrant le secret que vous allez
m’arracher, par l’eiperance que vous
me donnez de me secourir : C’etë
vous seul, Cléarque qui en êtes ca-
pable , je suivrai vos conleils sans
hesiter, j mais au nom de nôtre ami-
tié,qu’ils ne tendent point à me gué-
rir d’un amour que je veux conserver
aux dépens de tout ce qu’il m’en
pourroit coûter, <k de mille vies si je
les avois.
Ne ioyez point surpris après cet
aveu, si j’ose vous dire , que je brû-
le du plus ardent Amour qui fur ja-
mais , & que c’eil pour la divine
Flora. La paillon que vous avez crû
que j’avoîs pour la Fond eil fein-
te : je ne me suis appliqué à la per-
luader, que pour avoir une sacile
entrée dans la maison de cette bel-
le personne j j'ai réuiîî par le seul
pouvoir que cette fille a iur sa Maî-
treise ; il y a long-tems comme vous
sçavez que les choses sont sur ce
pied j je ne vous feray donc pas un
dérail ennuyeux de tout ce qui s’est
palsé | je me contenterai de vous dire