ï4 E s s A i
se confonde , oii rien ne se conîra»
rie, où rien ne rompe l’unité du des»
sein ? Et pour descendre de la mé-
taphysique du beau, à Ia pratique
des arts qui le rendent seniible, un
simple coup d’œil sur deux édifices,
l’un régulier , l’autre irrégulier, ne
sioit-il pas suffire, non-seulement
pour nous faire voir qu’il y a des
régles du beau , mais pour nous en
découvrir la raison ?
Cetteraison fondamentale des ré-
gles du beau, qui est afîez subtile ,
paroîtra peut-être meiüeure dans
la bouche de quelque Auteur céle-
bre , que dans la mienne. Je n’en
connois que deux , qui ayent un
peu approfondi la matiere que je
traite. Platon, & saint Augustin.
Platon a fait deux dialogues intis
tulés, Du Beau ; son grand Hipplas,
&C son Phédre, Mais comme dans
se confonde , oii rien ne se conîra»
rie, où rien ne rompe l’unité du des»
sein ? Et pour descendre de la mé-
taphysique du beau, à Ia pratique
des arts qui le rendent seniible, un
simple coup d’œil sur deux édifices,
l’un régulier , l’autre irrégulier, ne
sioit-il pas suffire, non-seulement
pour nous faire voir qu’il y a des
régles du beau , mais pour nous en
découvrir la raison ?
Cetteraison fondamentale des ré-
gles du beau, qui est afîez subtile ,
paroîtra peut-être meiüeure dans
la bouche de quelque Auteur céle-
bre , que dans la mienne. Je n’en
connois que deux , qui ayent un
peu approfondi la matiere que je
traite. Platon, & saint Augustin.
Platon a fait deux dialogues intis
tulés, Du Beau ; son grand Hipplas,
&C son Phédre, Mais comme dans