DOI Heft:
Annales de la régéneration politique de la Monarchie Francoise Nro. I, II. Section
DOI Artikel:Nro. IV.
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— LXII —
Jamais d'ailleurs on ne doit compte que de la
pureté de ses motiss, ik tôt ou tard tout plie, tout
sséchit devant la raison & devant l'esprit de justice.
Il y a quelque chosc de ii majestueux dans la re-
cherche pure & siiîcère du bien public , elle sem-
ble entourée de tant d'appuis connus & inconnus
qu'il y auroit de la foiblesse à ne pas s'y livrer avec
confiance. Le Roi esl impatient de connoitre en-
fin , avec sureté, ce qu'il peut faire de mieux pour
le bonheur de l'es peuples. Commencez , Mei-
lleurs, à fixer ses incertitudes ; elles tiennent à ua
sentiment digne de votre hommage & de vetrg re-
connohTance. L'Administration de toutes les ""par-
ties d'un si vaste Royaume , au moment où toutes
les queitions sont agitées, osfrent tant de dissicul-
tés , tant de principes qui se choquent'& se con-
trarient, que les forces d'un Monaïque n'y peu-
vent suffire, & il remplit aux regards de son peu-
ple & de la postérité, tout ce qu'on peur attendre
de sa bienfaisance & de sa vertu , lorsqu'il rassem-
ble autour de lui , tantôt les Députés de la Nation,
entière pour concerter avec eux le grand ouvrage
du bien public , & tantôt comme aujourd'hui un
nombre considérable de personnes distinguées dan*
les divers Etats de la Société, afin de recevoir d'El-
les des conseils & des avis éclairés.
C'est un grand but, Meilleurs , qui vous ap-
pelle , & vous irez en avant avec promptitude, car
il prelse à votre Souverain, il presse à toute la Na-
tion
Jamais d'ailleurs on ne doit compte que de la
pureté de ses motiss, ik tôt ou tard tout plie, tout
sséchit devant la raison & devant l'esprit de justice.
Il y a quelque chosc de ii majestueux dans la re-
cherche pure & siiîcère du bien public , elle sem-
ble entourée de tant d'appuis connus & inconnus
qu'il y auroit de la foiblesse à ne pas s'y livrer avec
confiance. Le Roi esl impatient de connoitre en-
fin , avec sureté, ce qu'il peut faire de mieux pour
le bonheur de l'es peuples. Commencez , Mei-
lleurs, à fixer ses incertitudes ; elles tiennent à ua
sentiment digne de votre hommage & de vetrg re-
connohTance. L'Administration de toutes les ""par-
ties d'un si vaste Royaume , au moment où toutes
les queitions sont agitées, osfrent tant de dissicul-
tés , tant de principes qui se choquent'& se con-
trarient, que les forces d'un Monaïque n'y peu-
vent suffire, & il remplit aux regards de son peu-
ple & de la postérité, tout ce qu'on peur attendre
de sa bienfaisance & de sa vertu , lorsqu'il rassem-
ble autour de lui , tantôt les Députés de la Nation,
entière pour concerter avec eux le grand ouvrage
du bien public , & tantôt comme aujourd'hui un
nombre considérable de personnes distinguées dan*
les divers Etats de la Société, afin de recevoir d'El-
les des conseils & des avis éclairés.
C'est un grand but, Meilleurs , qui vous ap-
pelle , & vous irez en avant avec promptitude, car
il prelse à votre Souverain, il presse à toute la Na-
tion