— LXXXV
semb'e penser que la p'us parsaire liberté d ns l'é-
l#&i©« de chaque Ordre est. consututionnelle. Il
parok donc douteux que pour la prochaine A Hem.
blée des Etats - Généraux, l'on fat eu droit de s'op-
polèr à tel usage que chaque Ordre pourrait faire
de cette liberté; & cette consklération doit enga-
ge r ïe Tiers - Etat à diriger ion choix avec d'au-
tant plus d'attention vers les personnes qui lui pa-
ro'itront le pins dignes de la confiance. La plus
g" aride p/.itie du Tiers-Etat délire que ses Dépu-
té (oient nécedairement pris dans son Ordre , mais
G les Eleftcurs clans quelque Kaiïliage pensoient
dirFéremint-'nt , 6; pré-féroiem, pour leur représen-
t nr, un Membre de la Nobiesle , ce serok peut-
être aller bien loin que de s'ékver contre une pa-
reille nomination, du moment qu'elle ferait l'eliet
d'un choix parsaitement libre. Le Tiers-Etat doit
considérer :
Que les Nobles choisis par lui, pour ses Rcpré-
sentasis , ne pourroient abandonner ses intérêts
sans s'avilir.
Qu'il est dans la Nobleiîê phïsièuis personnes
s)ulîi zélées pour la caitfe du Tiers - Ftar & auiïi
habiîes à la délendre que des Députés choiiTs dans
ce dernier Orare.
Peut-être auili que dans l||moment où la No-
b-elT & le Clergé- paroiiiont véritablement di posés
à renoncer aux privilèges pécuniaires dont ils joui!"
iént, il y aurait quelque convenance de la part du
f 3 Tiers-