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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 1.1853

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Notice sur les vestiges de l'occupation romaine dans le cercle de Philippeville
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https://doi.org/10.11588/diglit.13589#0035
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Dj.-Ousth du Djenan-el-Ouslai], dans l'O.-Adjoul. Le Fendeck
qui débite, à l'étiage, près d'un mètre cube d'eau par seconde au
sortir de la montagne, ne tarit que sur une petite portion de
son cours à travers la plaine et encore pendant fort peu de temps :
L'O.-Azerem (ou Zérem), petite rivière qui nait dans la plaine
du Fendeck, et se jette dans l'O.-Fendeck, après un cours d'un
kilomètre au plus, ne tarit jamais. Tous les affluents de l'O.-
Adjoul tarissent au contraire pendant environ six mois : et
cette dernière rivière n'a d'eau en toute saison qu'au-delà du
Dj.-Ousth. De là, une différence bien sensible dans la fertilité
des deux bassins de la plaine du Fendeck. Cependant, comme
elle est vaste, irrigable en grande partie, elle offrait de grandes
ressources à une population industrieuse. Aussi les ruines v
sont-elles nombreuses. Les plus étendues sont, comme je l'ai
dit plus haut, celles de Guermoucha, qui occupent l'emplace-
ment même du village d'Ahmed-ben-Ali. Les maisons impor-
tantes bordaient le sommet d'un talus raide qui descend du
plateau sur la dépression de terrain où l'O.-Azerem prend
naissance. Au centre de la bourgade était une construction
plus considérable que toutes les autres, faite partie en moel-
lons, partie en pieires de taille, et consistant en des chambres
étroites disposées autour d'une cour intérieure rectangulaire,
à peu près comme dans les maisons mauresques. Cette cons-
truction qu'on a démolie en majeure partie lors de la création
du village moderne paraissait rattachée à l'aqueduc qui ame-
nait les eaux du Saiéfa, et dont on voyait les vestiges entre
les ruines et le pied de la montagne. Ces ruines proviennent
d'une bourgade importante ou même d'une petite ville.

Sur les collines de Jemmapes et de Sidi-Mzien on a trouvé
des pierres taillées ; mais elles ne paraissent avoir appartenu
qu'à des tombes. On n'y a trouvé aucune inscription impor-
tante. Peut-être y a-t-il eu un édifice sur la colîiue de Sidi-
Mzien.

Le monument, le mieux conservé de la plaine du Fendeck
est un vaste édifice carré en pierres de taille situé sur la rive
gauche du Fendeck, entre le sentier arabe de Philippeville et
l'O.-Boufernana. Les murs s'en élèvent à 5 ou 6 mètres de
hauteur; en avant, sur les diagonales, à une certaine distance,
on voit les ruines de quatre petites constructions en pierres
de taille. Je n'ai vu que de loin ce monument, et je ne
puis en donner aucun autre détail. Les Arabes le nomment
 
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