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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 2.1854/​55 (1855)

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Cherbonneau, Auguste: Essai sur la littérature arabe au Soudan d'après le Tekmilet-ed-dibadje d'Ahmed-Baba, le Tombouctien
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https://doi.org/10.11588/diglit.13590#0018

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de données suffisantes sur la date de sa naissance, nous savons
qu'il vivait encore dans le courant de l'année 888 (de J.-C.
1483). Il aimait la littérature et s'occupait spécialement de
philologie. On a de lui une notice biographique sur les docteurs
dont il avait suivi les leçons. L'ouvrage auquel il doit une
grande partie de sa renommée est le commentaire du Chifadn
cadi Ayyadh, dans lequel il a intercalé l'analyse du texte.

III. — Abd-el-Aziz, le Takrourien, partit pour le pèlerinage
vers le milieu du 9e siècle, et rencontra en Orient l'imam
Abou'l-Kûcem-En-Nowaïii. Lorsque Mohammed-Baghirou ,
notre cheikh, voulait vanter l'érudition d'Abd-el-Aziz, H
disait qu'il avait cité aux docteurs du Caire, sans commettre
la moindre erreur, les sources où Sidi-Khelil avait puisé la
matière des questions qui sont traitées dans le Molihlaçar ou
Précis de jurisprudence malékite. Trois articles seulement
avaient échappé à ses investigations. EI-HattAb lui a emprunté
plusieurs explications qui figurent dans le Meivâhèbe.

Djelal-eddine Es-Soyouthi parle dans son Mo'djéme d'un
traditionniste du Soudan, appelé Abd-el-Aziz, le Takrourien :
niais je me crois autorisé à affirmer que ce n'est pas le même
personnage.

IV. — Maklouf-ben-Alî-ben-Salèh-El-Bilbali était profon-
dément versé dans la science du droit, ci savait par cœur les
écritures saintes. On venait de tous les pays écouter ses leçons.
II n'avait, dit-on, commencé à s'instruire que dans un âge
très avancé. Le premier de ses professeurs fut le vertueux
Abd-Allah-ben-Omar-ben-Mohammcd-Akit, frère de mon grand-
père. Il étudia auprès de lui, dans la ville d'Oualalen,

fj'^a, 'a Ripdla d'Ibn-Abi-Zeid sur le droit. Les premiers

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succès de l'élève lui valurent de tels encouragements qu'ayant
pris confiance en lui-même et résolu de compléter son instruc-
tion , il-partit pour le Maroc, où il s'appliqua à écouter les
leçons d'AIMbn-Razi, qui professait dans la ville de Fez. Il
 
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