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Cherbonneau, Auguste: Essai sur la littérature arabe au Soudan d'après le Tekmilet-ed-dibadje d'Ahmed-Baba, le Tombouctien
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.13590#0025
— a —
16° Commentaire de l'introduction ou Précis de Sidi-Khelil
(jurispr.)
17° El-bedr el-mounir fi-euloum et-tefsir « la Lune brillante,
ou Exposition des connaissances nécessaires à l'interprétation
du Koran, »
!8° El-mimïa, poème à la louange de Mahomet. Tous les
vers y sont rimes en mim (m) et affectés d'une voyelle brève,
comme ceux du Borda.
\9° Liste nominative des professeurs d'El-Mrili, avec de
courtes notes biographiques.
20° Correspondance en vers et en prose avec Djclal-ed-dine-
es-Soyoulhi sur la science qui enseigne à raisonner. Ce dernier
prétendait que le raisonnement est l'ennemi de la foi, et que
la philosophie mène à contrôler la religion.
21° Fragment composé de notes sur le chapitre des ventes
■et quelques autres passages du Précis de Sidi-Khelil.
El-Mrili était né vers le 9e siècle de l'hégire.
VIII. — Mahmoud-ben-OiUar-ben-Mohammed-Akit-ben-Omar-
ben-Ali-ben-Yahïa était de la tribu berbère des Sanhadjas. Il
naquit à Tombouclou en 868 (de J.-C. 1463). Le royaume de
Takrour n'a possédé aucun docteur aussi pieux et en même
temps aussi érudit. Il connaissait à fond la religion du pro-
phète Mohammed, pour laquelle sa belle âme l'avait si bien
préparé. Doué d'une nature calme et d'une intelligence qui
n'eut d'égale que sa mémoire infaillible, il jouissait d'une
grande considération. Mais c'est plutôt à sa science pour ainsi
dire universelle, qu'à la pureté de ses mœurs et à la dignité
de son caractère, qu'il dut la célébrité dont brillait son nom
\\ \/y \" \"
dans le monde musulman,
Il avait une dévotion sincère et un désintéressement sans
bornes. On voyait répandu dans toute sa personne ce je ne
sais quoi qui commande le respect, et même l'obéissance.
16° Commentaire de l'introduction ou Précis de Sidi-Khelil
(jurispr.)
17° El-bedr el-mounir fi-euloum et-tefsir « la Lune brillante,
ou Exposition des connaissances nécessaires à l'interprétation
du Koran, »
!8° El-mimïa, poème à la louange de Mahomet. Tous les
vers y sont rimes en mim (m) et affectés d'une voyelle brève,
comme ceux du Borda.
\9° Liste nominative des professeurs d'El-Mrili, avec de
courtes notes biographiques.
20° Correspondance en vers et en prose avec Djclal-ed-dine-
es-Soyoulhi sur la science qui enseigne à raisonner. Ce dernier
prétendait que le raisonnement est l'ennemi de la foi, et que
la philosophie mène à contrôler la religion.
21° Fragment composé de notes sur le chapitre des ventes
■et quelques autres passages du Précis de Sidi-Khelil.
El-Mrili était né vers le 9e siècle de l'hégire.
VIII. — Mahmoud-ben-OiUar-ben-Mohammed-Akit-ben-Omar-
ben-Ali-ben-Yahïa était de la tribu berbère des Sanhadjas. Il
naquit à Tombouclou en 868 (de J.-C. 1463). Le royaume de
Takrour n'a possédé aucun docteur aussi pieux et en même
temps aussi érudit. Il connaissait à fond la religion du pro-
phète Mohammed, pour laquelle sa belle âme l'avait si bien
préparé. Doué d'une nature calme et d'une intelligence qui
n'eut d'égale que sa mémoire infaillible, il jouissait d'une
grande considération. Mais c'est plutôt à sa science pour ainsi
dire universelle, qu'à la pureté de ses mœurs et à la dignité
de son caractère, qu'il dut la célébrité dont brillait son nom
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dans le monde musulman,
Il avait une dévotion sincère et un désintéressement sans
bornes. On voyait répandu dans toute sa personne ce je ne
sais quoi qui commande le respect, et même l'obéissance.