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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 2.1854/​55 (1855)

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Cherbonneau, Auguste: Essai sur la littérature arabe au Soudan d'après le Tekmilet-ed-dibadje d'Ahmed-Baba, le Tombouctien
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https://doi.org/10.11588/diglit.13590#0027

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— 10 -

nom n'est point arrivé jusqu'à nous. L'ensemble de ses extraits
forme Un ouvrage en deux volumes.

Vers l'année 915 (de J-.C. 1509), il fit le pèlerinage de
l'Orient. Pendant son séjour en terre sainte, il se mit en rela-
tion avec plusieurs savants, tels que Zakaria, Ibrahim-el-Mok-
dici et Kalkaebandi, qui avaient vécu tous trois dans l'intimité
d'Ibn-el-Hadjar. Il y connut aussi les deux frères Chems-eddine-
el-Lakkani et Naeir-eddine-el-Lakkani. De retour àTombouctou,
il reprit ses fonctions de magistrat, et ne négligea pas un senl
instant l'occasion de servir ses semblables. Sa vie fut longue,
en même temps elle fut utile.

11 vécut quatre-vingt sept ans et professa pendant une cin-
quantaine d'années; ce qui lui procura l'avantage de former
deux générations de savants. Je répète ici ce que j'ai dit plus
haut : Mahmoud fut le marabout le plus vénéré du Takrour.
11 mourut en l'année 955 (de J.-C. 1548). C'est auprès de lui
que mon père fit une partie de ses éludes, en môme temps
que les fils du cheikh, Mohammed, El-Aakib et Omar, qui,
tous les trois, ont exercé les fonctions de cadi en Nigritie.

IX. — Abd-Eurah.man-ben-Ali-ben-Ahmed était né à Kasr,
, bourg voisin de Ceuta, en l'année 870 (de J.-C. 1465):

mais il demeura à Fez pendant la première partie de sa vie. Le
nom sous lequel il est le plus généralement connu est celui de
Safiane, suivant un de mes manuscrits, et de Bou-Seifeïne,
suivant l'autre. ibn-Mendjour, auquel j'emprunte les détails
suivants, le range parmi les meilleurs élèves d'Ibn-Hûzi et
■d'Abmed-Zerrouk. 11 connaissait, dit-il, le droit, les hadis et
la chaîne des traditionnisîes. En 909 (de J.-C. 1503), il se
rendit en Orient, et se perfectionna en entendant Kalkaebandi
professer la science des écritures sacrées. 11 devint l'égal de
ses maîtres, et l'on peut affirmer que la cité de Fez n'avait
jamais produit un savant plus versé dans l'histoire du Prophète.
Abd-Errahman alla au Soudan, visita Kanou et plusieurs
 
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