Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 2.1854/​55 (1855)

DOI Artikel:
Cherbonneau, Auguste: Exploration archéologique du Chettâba (près de la ville de Constantine)
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.13590#0094
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
appelée Julia Mussiosa Kasariana; elle aurait eu (rois noms,
ce qui serait une exception à l'usage général de l'empire ro-
main , tel que nous le font connaître des milliers de monu-
ments. L'explication de celte inscription présenterait d'ailleurs
encore une autre difficulté. On possède un grand nombre de
monuments du même genre, et dans tous l'intervention des
décurions se montre une fois seulement, pour la concession
de l'emplacement. Ici, au contraire, elle se montre deux fois :
d'abord pour autoriser l'érection du monument, puis pour
accorder la place où il doit être élevé. Pourquoi cette nouvelle
exception à un usage général? On lèvera d'un seul coup toutes
ces difficultés en voyant dans le mot Kasariana ce qu'il a l'air
d'être en effet, un ethnique désignant le lieu de naissance ou
le domicile de Julia Mussiosa. Ainsi cette femme n'avait que
deux noms , suivant l'usage général de son temps; ainsi encore
elle n'était pas d'Arsacale, et voulant y élever un monument,
elle avait dû naturellement en demander l'autorisation à l'as-
semblée des décurions, au conseil municipal, pour me servir
de l'expression de M. Cherbonneau.

» Mais de quelle ville était cette femme? C'est là un pro-
blème, qu'il est plus difficile de résoudre. En attendant qu'une
nouvelle découverte nous permette de le faire avec certitude,
nous sommes réduits à avoir encore recours à la liste des
évêchés de la Numidie. On n'y en trouve qu'un seul dont
l'ethnique se rapproche de Kasarianus : c'est celui dont l'évo-
que est désigné sous le nom à'épiscopus Cœsariensis. Ces deux
ethniques ne sont pas aussi différents qu'ils le paraissent au
premier abord ; supposez, en effet, qu'un copiste italien ait
trouvé dans son texte le mot Casarianus, ou son équivalent
Casariensis, et dites moi s'il n'aura pas dû éprouver une forte
tentation de prendre pour une faute ce nom barbare, et de le
remplacer par un nom beaucoup plus connu, par un nom
éminemment classique par Cœsariensis en un mol? J'ajouterai
que la localité désignée par cet ethnique devait cire peu
 
Annotationen