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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 3.1856/​57 (1858)

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https://doi.org/10.11588/diglit.9388#0054
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Le Moniteur universel (nu loi, 51 mai 1855) a également reproduit
(page 598, 5>-- eo'onne) un article de la Colonisation, journal de l'Algérie,
dans lequel se trouve une traduction française, d'ailleurs plus élégante
que fidèle, de l'épilapbe de Prseçifius.

L'Africain, journal précité, a encore consacré, dans son n° 20G, du
2 juin suivant, quelques mots aux travaux exécutés en vue de déblayer le
tombeau de ce personnage.

La Revue archéologique contient (5= livraison, du 15 juin 1855, pages
180,181 et 182) une Note (signée Léon Renier) sur un monument fu-
néraire récemment découvert à Conslanline ; note qui, outre l'inscrip-
tion, une version et une traduction, soulève une question grave, celle de
savoir si Praecilius était cltrétien ou non.

Mais, de toutes les investigations faites jusqu'à ce jour concernant cette
épltaplie, il n'en est point encore de plus curieuses que celles qui ont
donné lieu aux deux lettres publiées par le Journal général de l'Instruc-
tion publique (vol. 2i, n° 5-2, 50 juin 1855', et qui sont signées, la pre-
mière F.Dûbner (6 juin i, la seconde Henri Weil Besançon, le 9 juin 1855).

De ces deux lettres il résulte q»c l'inscription de Prsecillus est en
vers, et en vers héroïques, de la facture des vers de Commodicn. Voici
ce qu'on lit (t. 111., 41), au sujet de ce poêle, dans ['Histoire abrégée
de la littérature romaine, par F. SchceM (4 vol. in-8", Paris, 1815,
Gide Bis.) : « Nous terminons le troisième siècle (après J. C — Age
m d'airain de la Littérature romaine) par le nom du plus ancien poète
» chrétien, car les ouvrages en vers altiibuésà Terlullien et à S. Cyprien
» sont supposés. Ce poète est CoMMOItiEN, originaire 'd'Afrique, à en juger
» d'après certains solécismes qui lui sont propres. Quelques auteurs le
h placent au quatrième siècle; mais il a été probablement contemporain
u de S. Cyprien (voyez Benr. IJndwelli, Disc, de oelate Coimnoiliani).
» Il a laissé un ouvrage en mauvais hexamètres, intitulé ■ Inslruclioncs
» LXXX adversus paganos, et dirigé contre les Juifs aussi bien que contre
» les Gentils. »

La question soulevée dans la note ci-dessus mentionnée de M. Léon
Renier trouverait, d'après ceci, une sorte de confirmation.

M. Léon Renier publie en ce moment, à Paris, un magnifique recueil
ayant litre : Inscriptions romaines de l'Algérie, etc. L'inscription de
Praecilius figure, sous le nu d'ordre 2,0~i, p. 249, dans le tome l« de cet
intéressant ouvrage, petit in-folio à trois colonnes, sorli des presses de
l'Imprimerie impériale. Non seulement le savant épigraphiste partage
l'opinion des signataires des deux lettres précitées; mais encore il trouve
dans la disposition même des vers Vacrosliche L. P. FORTUNATUS, qui
s'applique si bien d'ailleurs au riche cl heureux personnage dont l'épitaphe
est le sujet.
 
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