— 91 —
l'une, celle du milieu, est inarquée en caractères extrême-
ment petits, et comme une devise, au centre d'une figure géo-
métrique qu'on appelle dans les livres « khûtem Souleïmûne »
sceau de Salomon, et qui est formée par deux triangles croisés.
On peut la voir sur l'ancienne porte de la mosquée, qui est de-
venue depuis deux ans la résidence des dames du Bon pasteur.
Quant aux paroles : l'assistance de Dieu et la victoire immé-
diate, elles appartiennent au 15e verset de la sourate lxi°, et
sont fort estimées des guerriers qui, pour intéresser en leur
faveur le Dieu des armées, les portent sur leurs armes et sur
leurs drapeaux.
« Louanges à Dieu l'unique ! — Est décédé dans la miséri-
corde de Dieu Abd-el-latif, fils de Mohammed, fils d'El-djezzar,
l'an 958 (de J.-C. 1551). Que Dieu lui fasse miséricorde ainsi
qu'à tous les vrais croyants ! »
Jamais les musulmans de l'Algérie ne manquent de tracer en
tête de laurs écrits, livres ou lettres, la formule louanges à
Dieu l'unique (1), qui commence le premier chapitre du Koran.
Us la mettent aussi quelquefois au-dessus des épitaphes,
comme on le voit ici. Le mot djemi' (3m0 ligne) est employé
dans un sens restreint : il désigne seulement l'universalité des
(N° 12.)
(1) El-hamiou VMahi ouahada-ho, littéralement louanycs à Dieu, un'M de lui/
l'une, celle du milieu, est inarquée en caractères extrême-
ment petits, et comme une devise, au centre d'une figure géo-
métrique qu'on appelle dans les livres « khûtem Souleïmûne »
sceau de Salomon, et qui est formée par deux triangles croisés.
On peut la voir sur l'ancienne porte de la mosquée, qui est de-
venue depuis deux ans la résidence des dames du Bon pasteur.
Quant aux paroles : l'assistance de Dieu et la victoire immé-
diate, elles appartiennent au 15e verset de la sourate lxi°, et
sont fort estimées des guerriers qui, pour intéresser en leur
faveur le Dieu des armées, les portent sur leurs armes et sur
leurs drapeaux.
« Louanges à Dieu l'unique ! — Est décédé dans la miséri-
corde de Dieu Abd-el-latif, fils de Mohammed, fils d'El-djezzar,
l'an 958 (de J.-C. 1551). Que Dieu lui fasse miséricorde ainsi
qu'à tous les vrais croyants ! »
Jamais les musulmans de l'Algérie ne manquent de tracer en
tête de laurs écrits, livres ou lettres, la formule louanges à
Dieu l'unique (1), qui commence le premier chapitre du Koran.
Us la mettent aussi quelquefois au-dessus des épitaphes,
comme on le voit ici. Le mot djemi' (3m0 ligne) est employé
dans un sens restreint : il désigne seulement l'universalité des
(N° 12.)
(1) El-hamiou VMahi ouahada-ho, littéralement louanycs à Dieu, un'M de lui/