DOI Artikel:
Moll, A.: Énumération des principaux monuments de l'ancienne Théveste
DOI Seite / Zitierlink: https://doi.org/10.11588/diglit.9389#0087
— 75 —
Nous reviendrons sur celle question lorsque nous parlerons
des ruines qui remontent à l'occupation des Romains du Bas-
Empire.
IV. — Chambre d'eau , conduit et aqueduc d'Aïn-el-Bled.
— Conduit souterrain d'Aïn-Chela. — Koubba de Sidi-
DjABALLAH. — hu1nes diverses. (Planche XVI.)
La ville arabe moderne de Tébessa occupe remplacement
même de la partie de l'antique Théveste, transformée en cita-
delle byzantine. Au moment de l'occupation française, les
trois cotes Nord, Est et Sud étaient entourés de vastes jardins.
Ceux du Nord et de l'Est existent encore et sont remarquables
par leur étendue et leur beaulé. Au Sud , où ils étaieut de
médiocre importance, on les a fait disparaître complètement;
l'annexe française et la place du marché les ont remplacés.
Les premiers (côtés Nord et Est) sont arrosés par la.source
Aïn-el-IJled, les seconds ( côié Sud) l'étaient par la source
d'Aïn-Chela. Des travaux considérables, d'origine romaine?,
ont élé exécutés autrefois pour l'aménagement des eaux de
l'une et de l'autre Je ces deux sources.
Aïn-el-Bled (Débit : 2,000 litres à la minute). — 11 en reste
intact : 1° la chambre d'eau; 2° un conduit maçonné en pierres
de taille de 500 mètres de longueur, à lm 50 en moyenne au-
dessus du sol; 5° un aqueduc traversant le ravin de Théveste
et amenant les eaux de la rive droite à la rive gauche. A ce
dernier endroit, tout vestige de conduit disparaissait, el les
Arabes distribuaient l'eau dans leurs jardins au moyen de
sakiaj (rigoles) variables suivant les besoins du moment.
Les Français ont rehaussé l'aqueduc, ils ont restauré la
chambre d'eau et le conduit qu'on a piolongé jusque dans
1 intérieur de la ville, où il fournit maintenant l'eau nécessaire
a la consommation journalière. Des prises d'eau sont d'ail-
Nous reviendrons sur celle question lorsque nous parlerons
des ruines qui remontent à l'occupation des Romains du Bas-
Empire.
IV. — Chambre d'eau , conduit et aqueduc d'Aïn-el-Bled.
— Conduit souterrain d'Aïn-Chela. — Koubba de Sidi-
DjABALLAH. — hu1nes diverses. (Planche XVI.)
La ville arabe moderne de Tébessa occupe remplacement
même de la partie de l'antique Théveste, transformée en cita-
delle byzantine. Au moment de l'occupation française, les
trois cotes Nord, Est et Sud étaient entourés de vastes jardins.
Ceux du Nord et de l'Est existent encore et sont remarquables
par leur étendue et leur beaulé. Au Sud , où ils étaieut de
médiocre importance, on les a fait disparaître complètement;
l'annexe française et la place du marché les ont remplacés.
Les premiers (côtés Nord et Est) sont arrosés par la.source
Aïn-el-IJled, les seconds ( côié Sud) l'étaient par la source
d'Aïn-Chela. Des travaux considérables, d'origine romaine?,
ont élé exécutés autrefois pour l'aménagement des eaux de
l'une et de l'autre Je ces deux sources.
Aïn-el-Bled (Débit : 2,000 litres à la minute). — 11 en reste
intact : 1° la chambre d'eau; 2° un conduit maçonné en pierres
de taille de 500 mètres de longueur, à lm 50 en moyenne au-
dessus du sol; 5° un aqueduc traversant le ravin de Théveste
et amenant les eaux de la rive droite à la rive gauche. A ce
dernier endroit, tout vestige de conduit disparaissait, el les
Arabes distribuaient l'eau dans leurs jardins au moyen de
sakiaj (rigoles) variables suivant les besoins du moment.
Les Français ont rehaussé l'aqueduc, ils ont restauré la
chambre d'eau et le conduit qu'on a piolongé jusque dans
1 intérieur de la ville, où il fournit maintenant l'eau nécessaire
a la consommation journalière. Des prises d'eau sont d'ail-