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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 5.1860/​61

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Judas, Auguste Célestin: Sur dix-neuf inscriptions numidico-puniques découvertes à Constantine
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https://doi.org/10.11588/diglit.9386#0032
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— 18 —

Ces variantes résultent cl'intercalations de Vain à titre de
mater leetionis ou lettre de prolongement, conformément à
ce que j'ai dit plus haut1.

Le mot est une abréviation de l'hébreu j&% pronom
démonstratif et relatif. Cette valeur, indiquée parÉt. Quatre-
rnère au sujet de plusieurs inscriptions carthaginoises, est
constatée, d'un côté, par l'inscription phénicienne de Mar-
seille et par l'épitaphe du roi de Sidon Esmunazar, à raison
des exigences des contextes ; d'un autre côté, par le paral-
lélisme de quelques épigraphes numidico-puniques trouvées
en Tunisie et publiées par M. l'abbé Bourgade, ainsi que de
l'une de nos inscriptions de Constantine comprises dans le

1 J'ai publié dans mes Nouvelles études, etc., une seconde inscription de
Vieil Arzew qui commence par une variante ou l'abréviation d'une variante
de la formule dont il s'agit. Malheureusement, du moins sur le plâtre que
je possède, l'inscription est éraillée en plusieurs endroits, particulièrement à
la lin de la formule. J'ai fait connaître l'incertitude clans laquelle me lais-
saient les tentatives de déchiffrement de ce texte, et, pour.la formule initiale

notamment, je me suis borné à cette transcription : i iJÀj&Sj. On voit
que, pour le premier mot, elle rentre dans la première des variantes indi-
quées ci-dessus. Pour le reste, M. Lévy, de Breslau, a cru pouvoir resti-
tuer : jv>Lj {J?\ ce 1u' assimilerait le tout à la troisième variante, si ce
n'est que, dans le dernier mot, au lieu d'un aïn, on aurait employé un
aleph comme mater leetionis entre les deux, premières radicales. Cette
restitution est fondée sur ce que, dans le dessin que j'ai publié, un aleph en

effet suit le noun gravé immédiatement après Mais, après cet aleph,

il n'y a certainement point de traces ni de place qui autorisent à ajouter un
daleth et un resch. En examinant de nouveau, à cette occasion, le plâtre que
je conserve, j'ai reconnu, entre le noun et Yaleph, un trait presque vertical,
un peu oblique de haut en bas et de gauche à droite, qui me paraît le vestige
d'un daleth : on peut donc supposer jlJU. 11 y a en effet après Yaleph, entre

cette lettre et la ligure demi-circulaire suivante, assez d'intervalle pour ad-
mettre un resch tel que celui qui termine le premier mot ; mais aucun signe
de cette lettre n'apparaît : le plâtre, à la vérité, est écaillé, en cet endroit, à
la partie supérieure, et l'on n'y aperçoit aucune marque de la queue d'un
resch. Comme l'inscription a quelque importance à cet égard et sous un
autre rapport dont je parlerai bientôt, j'en donne un fac-similé à la
planche Vil, n° 21.
 
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