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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 5.1860/​61

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Judas, Auguste Célestin: Sur dix-neuf inscriptions numidico-puniques découvertes à Constantine
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https://doi.org/10.11588/diglit.9386#0045
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le cas où l'on trouve ^UJ? seul, le sens doit être simple-
ment onus. Il s'agit donc d'une pierre placée sur le mort,
de celle où était gravée l'inscription, du titulus, comme di-
saient les Latins1, car le texte, dans cette classe de monu-
ments, mentionne toujours la durée de la vie du personnage
dénommé. C'est donc certainement, je le répète, une locu-
tion funéraire.

L'autre expression est otàU , qu'on doit lire à la fin de
la première ligne. Elle répond à L*â*i d'une autre inscrip-
tion de Guelma dont j'ai parlé dans un article de Y Annuaire
de 1856-1857, p.2, ainsi qu'à d'une troisième inscrip-
tion de la même localité que j'ai analysée dans mes
Nouv.Études, etc., p. 28 et 31), et dont je transcris et traduis
aujourd'hui la formule initiale ainsi : ^^.x) y s ^i! ^
^1/» J_*_j , Elationem hanc- promissionis domino Baali
ÇHa)mmàni.f .. M. Ewald a fort judicieusement rattaché la
seconde de ces variantes à l'arabe ^Jusô, sustulit in fere-
trum ; ce rapport, incontestable pour l'inscription qui y a
donné lieu, entraîne le même sens pour la modification or-
thographique de la première variante, c'est-à-dire de celle
de l'inscription dont nous nous occupons; dans la troisième
varian te nous trouvons exactement le substantif arabe
feretrum in quo defertur funus. Mais, comme pour la se-
conde variante le texte porte L*£aJ ^e, lapis feretri-, il est
évident qu'il s'agit, non de la bière proprement dite, mais

1 Si l'on croyait devoir supposer une muta! ion de lettres pour
la leçon qui me paraîtrait la plus plausible serait celle que l'on tirerait de
l'éthiopien ^y£>, protexit, en arabe, custodivil, asservavit, cum cura repo-
suit, recondidit ; en sorte qu'on aurait soit tutela ïapidea ou lapis tute-
laris, soit■ côhditwium lapideum ou lapis condilorii, ce qui, d'une façon
ou de l'autre, serait très-conforme au style des épitaphes.
 
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