sont liés ; à la 2e ligne, l'A final de Scantianae est sur-
monté d'une barre horizontale, de cette façon: A; à la
fin de la 4e ligne, l'A supporte un T ; la 5e ligne se ter-
mine par un E accolé à un V; FI et le T de fecit, à la
6e ligne, forment un seul sigle. Dans la dernière ligne ,
le manque d'espace a obligé le lapicide à presser les ca-
ractères et à en marier plusieurs, par exemple H et E,
V et L, V et E, B et E. Le T de habet a été rejeté en
dehors de la moulure.
Cette pierre écrite n'est pas la première qu'on ait re-
tirée des culées du pont de Salah-Bey. En 185G, lors de
la démolition de cet édifice, on détacha de la partie droite
deux fragments d'une inscription dédiée à l'empereur An-
tonin, ainsi que le prouve le peu de lettres que j'y ai co-
piées et à l'aide desquelles M. Léon Renier a rétabli la
légende que voici :
H AI) M F1LIO
AE PRO
Imperatori Caesari Tito Aelio Hadriano augusto pio,
divi Hadriani fûio, divi Trajani Parthîci nepoti, divi
Nervae pronepoti... (1).
La présence de ces matériaux dans une maçonnerie
évidemment romaine, confirme l'hypothèse de la recons-
truction du pont après le siècle des Antonins. Combien
de temps subsista ce passage aérien qui reliait le rocher
de Cirta avec l'ancienne route de Russicade (2), nous ne
(1) Recueil des Inscrip. rom. de VAlgérie, n° 4138.
(2) Cette roule passait par Smendou et remontait jusqu'au Mecid , à
l'extrémité orientale de la ville.
monté d'une barre horizontale, de cette façon: A; à la
fin de la 4e ligne, l'A supporte un T ; la 5e ligne se ter-
mine par un E accolé à un V; FI et le T de fecit, à la
6e ligne, forment un seul sigle. Dans la dernière ligne ,
le manque d'espace a obligé le lapicide à presser les ca-
ractères et à en marier plusieurs, par exemple H et E,
V et L, V et E, B et E. Le T de habet a été rejeté en
dehors de la moulure.
Cette pierre écrite n'est pas la première qu'on ait re-
tirée des culées du pont de Salah-Bey. En 185G, lors de
la démolition de cet édifice, on détacha de la partie droite
deux fragments d'une inscription dédiée à l'empereur An-
tonin, ainsi que le prouve le peu de lettres que j'y ai co-
piées et à l'aide desquelles M. Léon Renier a rétabli la
légende que voici :
H AI) M F1LIO
AE PRO
Imperatori Caesari Tito Aelio Hadriano augusto pio,
divi Hadriani fûio, divi Trajani Parthîci nepoti, divi
Nervae pronepoti... (1).
La présence de ces matériaux dans une maçonnerie
évidemment romaine, confirme l'hypothèse de la recons-
truction du pont après le siècle des Antonins. Combien
de temps subsista ce passage aérien qui reliait le rocher
de Cirta avec l'ancienne route de Russicade (2), nous ne
(1) Recueil des Inscrip. rom. de VAlgérie, n° 4138.
(2) Cette roule passait par Smendou et remontait jusqu'au Mecid , à
l'extrémité orientale de la ville.