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Annuaire de la Société Archéologique de la Province de Constantine — 6.1862

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Cherbonneau, Auguste: Inscriptions découvertes dans la province de Constantine depuis le mois de septembre 1861
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https://doi.org/10.11588/diglit.9387#0160
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leurs maisons rurales dans des sites agréables. Si ce seul
motif a déterminé le choix de l'emplacement de cette villa,
le but a été complètement atteint, et nous voudrions
pouvoir montrer le délicieux point de vue qui se déroule
aux yeux du spectateur placé sur la route, autrement que
par le dessin de la figure 2. La beauté de ce paysage ne
nous aurait cependant pas décidé à parler de cette ruine,
si elle n'était encore le spécimen le plus complet des
monuments de ce genre restés dans le pays. C'est là ce
qui nous a fait surmonter les difficultés qu'opposaient
à nos recherches, et la configuration si accidentée du sol,
et la luxuriante végétation qui s'était accrochée à ces
débris, comme pour en défendre l'approche.

Cette construction dut s'élever péniblement et à grands
frais ; l'irrégularité de son plan, conséquence de l'irré-
gularité du terrain, se montre surtout dans les parties
A2 A5 A4 de la fig. 10, les mieux conservées cependant,
parce qu'il était plus difficile d'y toucher. Quelques murs
de ce côté, conservent encore 6 et même 8 mètres de
hauteur; ils formaient des citernes de formes et de di-
mensions diverses, reconnaissables aux enduits dont leurs
parements étaient encore partiellement revêtus, et aux
arrondissements des angles ; toutes ces citernes, aujour-
d'hui à ciel ouvert, sont assez spacieuses. . . . Les murs
ont de 0m80 à 1 mètre d'épaisseur et sont entièrement
construits en petits moellons et briques reliés avec du
mortier de chaux. Ces réservoirs formaient la base d'un
corps de logis qui n'existe plus. Un de ses murs, forcé-
ment rétréci par les ravins entre lesquels il est placé, a
plus de 2 mètres d'épaisseur. Dans ce massif, qui re-
garde la mer, on a pratiqué deux cavités larges de 2m00,
 
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