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refusera pas les grâces nécellaires pour
Apporter patiemment cette rude épreuve ,
lor^ue vous vous sbumettrés avec docilité
à la sainte providence. Je louhaiterois de.
tout mon cœur être auprès de vous pour
partager l'amertume dont votre cœur elf
rempli, & vous protesfer que je siais entiè-
rement.
LXVI.
(Ij'ctois en état de recevoir de la conso-
^ lation, la Lettre que vous m'avés fait
l'honneur de m'écrire, auroit sans doute
adouci une partie de mes chagrins. Com-
me vous êtes la personne du monde que
j'honore le plus , vous êtes celui pour les
conseils duquel j'ai le plus de déférence ;
mais la perte que j'ai faite esf h grande &
si récente , que j'espére que vous aurés
ades de bonté pour m'excuser si je ne puis
mettre sitôt vos bonnes leçons en pratique.
Que je suis à plaindre. Moniteur, & que
mon sort esf malheureux ! à la veille de
contracter une union si avantagent , je
perds ce qui après Dieu faisbit tout le bon-
heur de ma vie. Quel coup ! j'en suis
dans un accablement si grand que j'ai pei-
ne à trouver des paroles qui puident vous
marquer suffisamment ma douleur ; priés
le Seigneur qu'il me donne les forces sut
hsan-
refusera pas les grâces nécellaires pour
Apporter patiemment cette rude épreuve ,
lor^ue vous vous sbumettrés avec docilité
à la sainte providence. Je louhaiterois de.
tout mon cœur être auprès de vous pour
partager l'amertume dont votre cœur elf
rempli, & vous protesfer que je siais entiè-
rement.
LXVI.
(Ij'ctois en état de recevoir de la conso-
^ lation, la Lettre que vous m'avés fait
l'honneur de m'écrire, auroit sans doute
adouci une partie de mes chagrins. Com-
me vous êtes la personne du monde que
j'honore le plus , vous êtes celui pour les
conseils duquel j'ai le plus de déférence ;
mais la perte que j'ai faite esf h grande &
si récente , que j'espére que vous aurés
ades de bonté pour m'excuser si je ne puis
mettre sitôt vos bonnes leçons en pratique.
Que je suis à plaindre. Moniteur, & que
mon sort esf malheureux ! à la veille de
contracter une union si avantagent , je
perds ce qui après Dieu faisbit tout le bon-
heur de ma vie. Quel coup ! j'en suis
dans un accablement si grand que j'ai pei-
ne à trouver des paroles qui puident vous
marquer suffisamment ma douleur ; priés
le Seigneur qu'il me donne les forces sut
hsan-