102 Zf^7T.r
n'ai pas quand vous ne m'écrives point. Je
voudrois bien que vous susfiés toujours eu
bonne sante , car je n'aime pas que mes
amissouffrcnt. Auresfe, vous n'avés pas
su jet de me craindre quand vous m'ccri-
vés ; ce n'esf pas parce que je suis indul-
gent , c'esf parce qu'il vous esf aise de
bien écrire. Je vous avoue que je suis
un peu jusse & délicat ; mais vous l'étes
audì; & pour écrire des Lettres familières
il ne faut qu'être naturel. Madame de . . .
m'a mandé vos conversatious sur mes af-
faires. J'ai écrit au Roi, & je lui ai en-
voie la copie de ma Lettre. Il faut voir
ce que cela produira. Cependant je con-
tinué de demander à Dieu , qu'il fade de
moi ce qu'il lui plaira , qu'il donne un
heureux succès aux pas que je fais pour mon
retour , s'il y va de sa gloire & de mon sa-
lut ; si non qu'il m'empêche de retourner à
ia Cour. Si je savois quelque choie de plus
sournis, & de plus réligné , je vous asslare
que je le dirois. Je suis.
LXXI.
m'étoit survenu quelque affaire, où
^ j'ethDbesoin de votre alsisfance, je suis
asslare que vous viendriés chés moi, com-
me je l'ai déjà éprouvé ; mais je ne sais si
je dois cspérer le même honneur pour le
n'ai pas quand vous ne m'écrives point. Je
voudrois bien que vous susfiés toujours eu
bonne sante , car je n'aime pas que mes
amissouffrcnt. Auresfe, vous n'avés pas
su jet de me craindre quand vous m'ccri-
vés ; ce n'esf pas parce que je suis indul-
gent , c'esf parce qu'il vous esf aise de
bien écrire. Je vous avoue que je suis
un peu jusse & délicat ; mais vous l'étes
audì; & pour écrire des Lettres familières
il ne faut qu'être naturel. Madame de . . .
m'a mandé vos conversatious sur mes af-
faires. J'ai écrit au Roi, & je lui ai en-
voie la copie de ma Lettre. Il faut voir
ce que cela produira. Cependant je con-
tinué de demander à Dieu , qu'il fade de
moi ce qu'il lui plaira , qu'il donne un
heureux succès aux pas que je fais pour mon
retour , s'il y va de sa gloire & de mon sa-
lut ; si non qu'il m'empêche de retourner à
ia Cour. Si je savois quelque choie de plus
sournis, & de plus réligné , je vous asslare
que je le dirois. Je suis.
LXXI.
m'étoit survenu quelque affaire, où
^ j'ethDbesoin de votre alsisfance, je suis
asslare que vous viendriés chés moi, com-
me je l'ai déjà éprouvé ; mais je ne sais si
je dois cspérer le même honneur pour le