les vices , l'amour elf le plus redoutable,
a caule de lit tyrannie qu'il étend sur tou-
tes lespuillances de l'ame, lims qu'elle len-
te Ion elclavage, ou qu'elle s'en apperçoi-
ve : il semble même qu'elle s'applaudidë de
la lêrvitude : elle le livre ablolument au
plaillr, & par conlêquent elle n'elf guércs
capable de s'appliquer à des emplois ierienx ,
des que l'amour des plaides lenluels régné
impcrieulèment dans un cœur. L'amour,
& les caredes des lemmes aviliilent les hom-
mes , & leur inlpirent des lentimens clse-
minés par l'habitude des plaidrs qu'elles
leur procurent, & qui remplirent leur es-
prit d'épaiiles ténèbres. Ln eifet les déli-
ces outrées rendent certaines gens tout hé-
bétés , leurs lens & leur esprit s'appclàn-
tiilent, & demeurent comme enlevelis dans
la ieniuaüté. Galien Prince de la Médeci-
ne , dilbit que les excès en cette matière
abrutidènt l'entendement, &le rendent in-
capable de les plus belles lonclions , comme
de certaines drogues qui ont la lorce d'en-
gourdir les membres du corps & de les
rendre ablolument inutiles. Une jeuneiië
abandonnée à cette paillon devient indocile
& incapable de probter des inPrudâons &
des bons conleils qu'on lui donne. L'a-
mour elf comme un poids qui entraîne tou-
jours l'ame du meme côté : la mémoire ,
& la volonté lont toujours occupées de ce
que l'on aime ; les idées de l'entendement
en
a caule de lit tyrannie qu'il étend sur tou-
tes lespuillances de l'ame, lims qu'elle len-
te Ion elclavage, ou qu'elle s'en apperçoi-
ve : il semble même qu'elle s'applaudidë de
la lêrvitude : elle le livre ablolument au
plaillr, & par conlêquent elle n'elf guércs
capable de s'appliquer à des emplois ierienx ,
des que l'amour des plaides lenluels régné
impcrieulèment dans un cœur. L'amour,
& les caredes des lemmes aviliilent les hom-
mes , & leur inlpirent des lentimens clse-
minés par l'habitude des plaidrs qu'elles
leur procurent, & qui remplirent leur es-
prit d'épaiiles ténèbres. Ln eifet les déli-
ces outrées rendent certaines gens tout hé-
bétés , leurs lens & leur esprit s'appclàn-
tiilent, & demeurent comme enlevelis dans
la ieniuaüté. Galien Prince de la Médeci-
ne , dilbit que les excès en cette matière
abrutidènt l'entendement, &le rendent in-
capable de les plus belles lonclions , comme
de certaines drogues qui ont la lorce d'en-
gourdir les membres du corps & de les
rendre ablolument inutiles. Une jeuneiië
abandonnée à cette paillon devient indocile
& incapable de probter des inPrudâons &
des bons conleils qu'on lui donne. L'a-
mour elf comme un poids qui entraîne tou-
jours l'ame du meme côté : la mémoire ,
& la volonté lont toujours occupées de ce
que l'on aime ; les idées de l'entendement
en