1 go Faub/Erci Bby/Gwcs.
surément nous avons beaucoup rabné st.tr cet-
te matière ; iis traitoient l'amour d'une ma-
nière atsesiauvage, &iis ignoroientabsblu-
mens tous les rabnemens de cette coquetterie
dèticate qui esf en usage parmi les Dames de
l'Europe; ei!es iont plus douces , plus gra-
cieules, pius compiaisantes, plus polies qu'el-
les n'étoient autrefois ; cette politeise a con-
tribué pltts que tout le relie a leur faire ou-
biie.r leur sevéritc ; elles n'en sèroient pas
moins ainQ sbles , Il elles étoientuu peu plus
béres : c'eit mal s'y prendre , que de vou-
loir gagner le cœur & l'ellime des hommes
par des douceurs. Ce n'ell pas aHës pour une
femme d'étre belle, si elle n'eil modelle;
sa beauté ne fait pas tout son esfet sur l'es-
prit des personnes raisonnables ; c'esl, peut-
être , parce que les femmes ne sont plus 11
bércs qu'elles sout respedtées des hommes ,
& qu'elles ont perdu l'ascendant qu'elles
avoient autrefois sur eux : la liberté qui
régné dans leurs discours , & dans leurs
adlions, les rend moins respedlables: elles
sont trop libres, elles boivent trop de vin ,
& usent trop de tabac ; ces choies qui pa-
rodient indifférentes ne laislent pas d'avoir
un air de débauche qui donne mauvaisè opi-
nion de celles qui vivent de la sorte. Le
libertinage a régné de tout tems parmi les
semmes : les Gréques & les Romaines
étoient très - voluptueuses, & vivoient dans
une grande molieslè. Les Hiiloriens pro-
fanes
surément nous avons beaucoup rabné st.tr cet-
te matière ; iis traitoient l'amour d'une ma-
nière atsesiauvage, &iis ignoroientabsblu-
mens tous les rabnemens de cette coquetterie
dèticate qui esf en usage parmi les Dames de
l'Europe; ei!es iont plus douces , plus gra-
cieules, pius compiaisantes, plus polies qu'el-
les n'étoient autrefois ; cette politeise a con-
tribué pltts que tout le relie a leur faire ou-
biie.r leur sevéritc ; elles n'en sèroient pas
moins ainQ sbles , Il elles étoientuu peu plus
béres : c'eit mal s'y prendre , que de vou-
loir gagner le cœur & l'ellime des hommes
par des douceurs. Ce n'ell pas aHës pour une
femme d'étre belle, si elle n'eil modelle;
sa beauté ne fait pas tout son esfet sur l'es-
prit des personnes raisonnables ; c'esl, peut-
être , parce que les femmes ne sont plus 11
bércs qu'elles sout respedtées des hommes ,
& qu'elles ont perdu l'ascendant qu'elles
avoient autrefois sur eux : la liberté qui
régné dans leurs discours , & dans leurs
adlions, les rend moins respedlables: elles
sont trop libres, elles boivent trop de vin ,
& usent trop de tabac ; ces choies qui pa-
rodient indifférentes ne laislent pas d'avoir
un air de débauche qui donne mauvaisè opi-
nion de celles qui vivent de la sorte. Le
libertinage a régné de tout tems parmi les
semmes : les Gréques & les Romaines
étoient très - voluptueuses, & vivoient dans
une grande molieslè. Les Hiiloriens pro-
fanes