parier? c'esf uniquement pour exprimer en-
tre eiles leurs déilrs , & ieurs sentimens,
asin de pouvoir par ce moïen satisfaire à
leurs besoins, & à tout ce qui eif néceslai-
re pour ieur conservation. Ecoutés parier
un chien ; ii vous demandera de ia nour-
riture pour subsisfer : (i vous ie menacés,
ii tachera de vous fléchir ; h vous ie iais-
ses seui, ii témoignera par les cris ion dé-
seipoir; E vous ie menés à ia promenade,
ii vous remerciera avec miiie expreslions
de joie; s'il voitqueique objet qui l'effraie,
ii vous ie dira par ses geifes : en un mot
pariés-iui de boire, de manger, de dor-
mir , de courir, de foiâtrer, & de défen-
dre vous son protedeur & ion unique ap-
pui , ii vous entendra parfaitement, & vous
répondra fort bien , parce que tout ceia
tend à sa conservation , pour iaqueiie seule
la Nature lui a donné ia faculté d'entendre,
& de se faire entendre , c'eff-à-dire, de parier,
quoiqu'en générai.
Les bêtes parlent peu ; il y en a mê-
me de il taciturnes , qu'elies ne disent pas
quatre mots dans un jour : teis sont, en-
tre celles que nous connoiiïbns ie plus ,
les ânes, les chevaux, les beuss, ies mou-
tons , & la piûpart des quadrupèdes. La
raisbn en est toute Empie ; c'eif que la
Nature n'a donné à ces animaux qu'une
nourriture E légère & sl aisee à digérer,
tre eiles leurs déilrs , & ieurs sentimens,
asin de pouvoir par ce moïen satisfaire à
leurs besoins, & à tout ce qui eif néceslai-
re pour ieur conservation. Ecoutés parier
un chien ; ii vous demandera de ia nour-
riture pour subsisfer : (i vous ie menacés,
ii tachera de vous fléchir ; h vous ie iais-
ses seui, ii témoignera par les cris ion dé-
seipoir; E vous ie menés à ia promenade,
ii vous remerciera avec miiie expreslions
de joie; s'il voitqueique objet qui l'effraie,
ii vous ie dira par ses geifes : en un mot
pariés-iui de boire, de manger, de dor-
mir , de courir, de foiâtrer, & de défen-
dre vous son protedeur & ion unique ap-
pui , ii vous entendra parfaitement, & vous
répondra fort bien , parce que tout ceia
tend à sa conservation , pour iaqueiie seule
la Nature lui a donné ia faculté d'entendre,
& de se faire entendre , c'eff-à-dire, de parier,
quoiqu'en générai.
Les bêtes parlent peu ; il y en a mê-
me de il taciturnes , qu'elies ne disent pas
quatre mots dans un jour : teis sont, en-
tre celles que nous connoiiïbns ie plus ,
les ânes, les chevaux, les beuss, ies mou-
tons , & la piûpart des quadrupèdes. La
raisbn en est toute Empie ; c'eif que la
Nature n'a donné à ces animaux qu'une
nourriture E légère & sl aisee à digérer,