coup mieux que de s'engager dans un procès,
ou il n'y auroir rien à elpérer. Je vous
envoie aulR le compre de tout ce qu'il me
doit depuis deux ans & demi, & H je pou-
vois en obtenir la moitié je serois bien
content. En un mot, je me recommande
à votre attention, & Rués allure que je ne
vous serai pas ingrat. Jevoussalue, & je
suis de tout mon cœur.
H.
réponse à la vôtre je vous dirai qu'il
y a plulieurs Marchands de votre Vil-
le, qui sont prêts à m'accorder leurs mar-
chandées à un prix fort raisbnnable &
même avec le terme de Ex mois, c'esf
pourquoi je ne saurois vous accorder mes
commilRons; d'autant plus, que vous m'a-
vés fait eisuier un affront, en envoïant
ordre à Moniteur N. de retenir la Balle,
jusqu'à ce que je vous aie fait la remile
du montant. Il faut que vous ne soies
pas aEes informé de ma rnaison, puilque
vous doutés que je ne sois pas capable de
Rippléer à R peu de choie ; mais je vous
prie d'en écrire à tous les Marchands d'i-
ci , & ils vous diront, que, Dieu merci,
je suis en état d'entretenir un honnête né-
goce, & que j'ai toujours donné des mar-
ques