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GALERIES DE L’EUROPE.
porter son origine au plus beau temps de la Grèce. Les Grecs nommaient cratères
ces sortes de vases qui contenaient pour leur repas un mélange de vin et d’eau.
En nous racontant les banquets des anciens., Homère nous dit que les convives
étaient placés chacun devant sa petite table et que, dans un coin de la salle, était
déposée la grande urne dans laquelle puisait l’échanson pour verser dans les
coupes des convives.
Citons les portraits les plus remarquables de cette collection unique. Dans
l’école italienne : Raphaël, Pérugin, son maître, Jules Romain, son élève favori,
Masaccio, Léonard de Vinci, Morto da Feltre, le restaurateur des grotesques,
Bellin, le Gorgion, Titien, Paul Véronèse, les Carrache.
Parmi les peintres étrangers aux écoles d’Italie : Albert Durer, Holbein,
Rubens, dont nous reproduisons le beau portrait, Van Dyck, Velasquez, Rembrandt,
Gérard Dow, Canova (on sait que quelquefois le célèbre statuaire quittait le ciseau
pour la palette), Charles Lebrun signé peintre du roi très-chrétien, M. Ingres qui,
né en 1780, a atteint, à l’heure où nous écrivons, sa quatre-vingt-cinquième année.
En résumé, la collection des peintres de la galerie des Offices se compose,
y compris les portraits des peintres, de treize cent huit morceaux, sans compter
les cinq cent trente-trois portraits des hommes illustres qui décorent les cor-
niches des trois corridors. C’est sans contredit un des musées les plus remar-
quables de l’Europe, moins pour le nombre des chefs-d’œuvre qu’il renferme,
en définitive assez limité, que pour la réunion des peintures des maîtres de
toutes les écoles.
GALERIES DE L’EUROPE.
porter son origine au plus beau temps de la Grèce. Les Grecs nommaient cratères
ces sortes de vases qui contenaient pour leur repas un mélange de vin et d’eau.
En nous racontant les banquets des anciens., Homère nous dit que les convives
étaient placés chacun devant sa petite table et que, dans un coin de la salle, était
déposée la grande urne dans laquelle puisait l’échanson pour verser dans les
coupes des convives.
Citons les portraits les plus remarquables de cette collection unique. Dans
l’école italienne : Raphaël, Pérugin, son maître, Jules Romain, son élève favori,
Masaccio, Léonard de Vinci, Morto da Feltre, le restaurateur des grotesques,
Bellin, le Gorgion, Titien, Paul Véronèse, les Carrache.
Parmi les peintres étrangers aux écoles d’Italie : Albert Durer, Holbein,
Rubens, dont nous reproduisons le beau portrait, Van Dyck, Velasquez, Rembrandt,
Gérard Dow, Canova (on sait que quelquefois le célèbre statuaire quittait le ciseau
pour la palette), Charles Lebrun signé peintre du roi très-chrétien, M. Ingres qui,
né en 1780, a atteint, à l’heure où nous écrivons, sa quatre-vingt-cinquième année.
En résumé, la collection des peintres de la galerie des Offices se compose,
y compris les portraits des peintres, de treize cent huit morceaux, sans compter
les cinq cent trente-trois portraits des hommes illustres qui décorent les cor-
niches des trois corridors. C’est sans contredit un des musées les plus remar-
quables de l’Europe, moins pour le nombre des chefs-d’œuvre qu’il renferme,
en définitive assez limité, que pour la réunion des peintures des maîtres de
toutes les écoles.