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https://doi.org/10.11588/diglit.17596#0066
Lviij INSTRUCTION
m-isdas, & du Concile de Sardaigne, com-
me ne contenant que la doctrine de i'Eglise
Catholique i dans lequel il monitre invin-
ciblement qu'on ne peut douter, lanss'op-
poser à de trés-manifeites témoignages de
l'Ecriture, que la foi ,& dans ion commen-
cement, & duiis iaperf ction, ne (oit un
don de Dieu ; & un don, que Dieu fait à
quelques-uns, & qu'il ne fait pas à d'autres,
sans qu'on puilî'e rapporter d'autre rai-
son de ce diseernement, que sa pure vo-
lonté.
Et l'Eglise a depuis achevé de la de dru i-
reparce Canon du Saint Concile d'Oran-
ge. Si quelquunfcperfua.de) qu'il y a en nous
naturellement quelque commencement de foi, &
qui ne reconnoifse pas que non feulement Vaccroif-
. ment « mau ausïi le commencement de la soi* C^-
Si qius si- ' . JJ , J . '
eut aug- ce premier mouvement de notre cœur, qui nous
'^eiiam' forte '* croire en celuj qui juflisie l'impie ,
ïnitium h- par lequel nom parvenons k la renaifance du
^J^™s-baptême , ne(l en nom que par le don de la
ïitatis af- Grâce, c"'efi- à-dire ? par Pwspiratton du Saint
ïn^umere- Espnt ^ qui corrigeant nofîre volonté, la fait
dimus paffrderinfidélité a la foi; & de V1 impieté
ïm^?um3& à la pieté ^ il efi vifiblement contraire a la do tir i-
ad reg,r,e- n£ Jp0[i0ljqHC.
rationcm " s 1
baptismatis
perveni- jL
mus, non c~
per gracia:
donum , id
est, inspivationem Spîritus San&t corrigentem volunratem nostram ab in-
fidelitate ad fidem , ab impietate ad pieratem , sed naturaliter nobis
ïn esse dicit, Apostolicis dogmaùbus adversarius approbatur. Conc.
Araus, 2» c, s»
m-isdas, & du Concile de Sardaigne, com-
me ne contenant que la doctrine de i'Eglise
Catholique i dans lequel il monitre invin-
ciblement qu'on ne peut douter, lanss'op-
poser à de trés-manifeites témoignages de
l'Ecriture, que la foi ,& dans ion commen-
cement, & duiis iaperf ction, ne (oit un
don de Dieu ; & un don, que Dieu fait à
quelques-uns, & qu'il ne fait pas à d'autres,
sans qu'on puilî'e rapporter d'autre rai-
son de ce diseernement, que sa pure vo-
lonté.
Et l'Eglise a depuis achevé de la de dru i-
reparce Canon du Saint Concile d'Oran-
ge. Si quelquunfcperfua.de) qu'il y a en nous
naturellement quelque commencement de foi, &
qui ne reconnoifse pas que non feulement Vaccroif-
. ment « mau ausïi le commencement de la soi* C^-
Si qius si- ' . JJ , J . '
eut aug- ce premier mouvement de notre cœur, qui nous
'^eiiam' forte '* croire en celuj qui juflisie l'impie ,
ïnitium h- par lequel nom parvenons k la renaifance du
^J^™s-baptême , ne(l en nom que par le don de la
ïitatis af- Grâce, c"'efi- à-dire ? par Pwspiratton du Saint
ïn^umere- Espnt ^ qui corrigeant nofîre volonté, la fait
dimus paffrderinfidélité a la foi; & de V1 impieté
ïm^?um3& à la pieté ^ il efi vifiblement contraire a la do tir i-
ad reg,r,e- n£ Jp0[i0ljqHC.
rationcm " s 1
baptismatis
perveni- jL
mus, non c~
per gracia:
donum , id
est, inspivationem Spîritus San&t corrigentem volunratem nostram ab in-
fidelitate ad fidem , ab impietate ad pieratem , sed naturaliter nobis
ïn esse dicit, Apostolicis dogmaùbus adversarius approbatur. Conc.
Araus, 2» c, s»