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https://doi.org/10.11588/diglit.17596#0313
SUR LA GRACE. m
voluntarlî.'
(Question X- Nerpe
en;m de
La necessté absoluè de laquelle vous venez*vlVitn
de parler, far laquelle l homme ejt etaoli im- fcienuam '
muabUment dans le bien, sans Ce pouvoir tour- Dil ^b
ner vers le mal, efl elle contraire a la liberté i pommus,
Oiii, a l'on consiuérc la liberté telle£JS^
qu'elle est dans l'ctac prêtent; c'eft à-dire,p^m
dans letat de la nature corrompue: maisVivcre&
si on la regarde dans son essence, elle n'y cun^a
est pas contraiie. Les Bienheureux sc trou-
venc dans cette nécessicé, ils ne peuvent
point s'empêcher de Ce porter à Dieu, ils
l'aiment néceflàirement & immuablement -y
& néanmoins qui ofera dire qu'ils ne font
pas libres? Ils le font fans doute; parce que
cette adhérence forte qu'ils ont à Dieu, ne
vient pas d'une impreffion étrangère , ni
d'un inftinér. & d'un mouvement indélibé-
ré, mais du choix tres-hbre de leur volon-
té, qui veut iuivre leur droite raifon, la-
quelle leur fait juger, mais avec un juge-
ment pur, tranquille & parfair, que Dieu
eft insiniment aimable j & bien loin que cet-
te néceiïité diminue rien de leur liberté,
c'eft au contraire ce qui l'augmente & la
met dans fon comble : LEVR libre-arbitre,
dit Saint Auguftin5, fera plus libre, lors Liberum
qu'il fera tellement délivré du platfir de pécher- eo,rum
i -r • r l' '//''< ■ i 'arb"rium,
s/u il aura un plaijir wjurmentable 4 ne pécher magis eric
pM. Jésus-Christ étoit dans cette né- ÏEiô-
ccflké, comme dit S.Thomas, il étoitdé-nepccîan-
ter-
voluntarlî.'
(Question X- Nerpe
en;m de
La necessté absoluè de laquelle vous venez*vlVitn
de parler, far laquelle l homme ejt etaoli im- fcienuam '
muabUment dans le bien, sans Ce pouvoir tour- Dil ^b
ner vers le mal, efl elle contraire a la liberté i pommus,
Oiii, a l'on consiuérc la liberté telle£JS^
qu'elle est dans l'ctac prêtent; c'eft à-dire,p^m
dans letat de la nature corrompue: maisVivcre&
si on la regarde dans son essence, elle n'y cun^a
est pas contraiie. Les Bienheureux sc trou-
venc dans cette nécessicé, ils ne peuvent
point s'empêcher de Ce porter à Dieu, ils
l'aiment néceflàirement & immuablement -y
& néanmoins qui ofera dire qu'ils ne font
pas libres? Ils le font fans doute; parce que
cette adhérence forte qu'ils ont à Dieu, ne
vient pas d'une impreffion étrangère , ni
d'un inftinér. & d'un mouvement indélibé-
ré, mais du choix tres-hbre de leur volon-
té, qui veut iuivre leur droite raifon, la-
quelle leur fait juger, mais avec un juge-
ment pur, tranquille & parfair, que Dieu
eft insiniment aimable j & bien loin que cet-
te néceiïité diminue rien de leur liberté,
c'eft au contraire ce qui l'augmente & la
met dans fon comble : LEVR libre-arbitre,
dit Saint Auguftin5, fera plus libre, lors Liberum
qu'il fera tellement délivré du platfir de pécher- eo,rum
i -r • r l' '//''< ■ i 'arb"rium,
s/u il aura un plaijir wjurmentable 4 ne pécher magis eric
pM. Jésus-Christ étoit dans cette né- ÏEiô-
ccflké, comme dit S.Thomas, il étoitdé-nepccîan-
ter-