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https://doi.org/10.11588/diglit.17596#0368
i76 DOCTRINE DE L'EGLISE
amour? & suposé même que vous êtes
reprouvé j ce qui me sait horreur à dire,
pouvez-vous jamais en aucun érat vous dis-
penser de vos devoirs envers Dieu ? N'eft-ce
pas vôtre bien & vôtre vie bienheureuse, &
dans la terre & dans le Ciel, que de l'ado-
rer, de l'aimer & de le servir? Outre les
peines que vous encourez en ce monde 6c
en l'autre en ne saisant pas ses volontez,
y a-t-il une plus grande misére?
Concluons ce Traité en remettant ab-
solument l'événement de nôtre salut entre
j6. les mains de Dieu, MO N sort est entre
inmani- VQS mmns : encore que nous fâchions
bus tuis , i
fortes qu'il n'arrivera de nous que ce qu'il a ar-
rêté , & ce qu'il connoit de toute éterni-
té devoir arriver, ne laiflbns pas de nous
apliquer tres-foigneufement & tres-coura-
geufement aux bonnes œuvres, & de sui-
vre les voies saintes qui par leur ordre na-
turel & par la difpoiition divine doivent
nous conduire à nôtre dernière félicité,
parce que nous fommes asîurez qu'en per-
severant jufqu'à la fin dans ces bonnes œu-
vres, & marchant toujours dans de faintes
voies, il eft impolîible que nous soions
malheureux, & que nous ne foions pas
fauvez. La connoilfance & la réfolution
éternelle de Dieu nous feront manifeftées
par l'iflbë de nôtre vie, & par le terme de
nôtre perfeverance. Cependant prépa-
rons-nous à une fainte mort par une fain-
te
amour? & suposé même que vous êtes
reprouvé j ce qui me sait horreur à dire,
pouvez-vous jamais en aucun érat vous dis-
penser de vos devoirs envers Dieu ? N'eft-ce
pas vôtre bien & vôtre vie bienheureuse, &
dans la terre & dans le Ciel, que de l'ado-
rer, de l'aimer & de le servir? Outre les
peines que vous encourez en ce monde 6c
en l'autre en ne saisant pas ses volontez,
y a-t-il une plus grande misére?
Concluons ce Traité en remettant ab-
solument l'événement de nôtre salut entre
j6. les mains de Dieu, MO N sort est entre
inmani- VQS mmns : encore que nous fâchions
bus tuis , i
fortes qu'il n'arrivera de nous que ce qu'il a ar-
rêté , & ce qu'il connoit de toute éterni-
té devoir arriver, ne laiflbns pas de nous
apliquer tres-foigneufement & tres-coura-
geufement aux bonnes œuvres, & de sui-
vre les voies saintes qui par leur ordre na-
turel & par la difpoiition divine doivent
nous conduire à nôtre dernière félicité,
parce que nous fommes asîurez qu'en per-
severant jufqu'à la fin dans ces bonnes œu-
vres, & marchant toujours dans de faintes
voies, il eft impolîible que nous soions
malheureux, & que nous ne foions pas
fauvez. La connoilfance & la réfolution
éternelle de Dieu nous feront manifeftées
par l'iflbë de nôtre vie, & par le terme de
nôtre perfeverance. Cependant prépa-
rons-nous à une fainte mort par une fain-
te