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https://doi.org/10.11588/diglit.17596#0530
43« " R E M A R Q^U E S
étoit celui d e cet Evêque. Et ce sut par-là qu'on
rendit la paix à TEglise en l'année 1669.
Apres cela il seroit dissicile de voir comment
Monseigneur l'Archevêque se pourroit défen-
dre de pasïer dans l'esprit des plus indisférons,
pour peu ami de h paix queSaMajefté a rendue
aux Eglises de son Royaume s, lors qu'il aceufe de
nouveau dans son Ordonnance ces Théologiens
d'avoir abuséde lado&rine de la Grâce, & d'a-
voir tiré de son efficace des consequences outrées
& hérétiques, qui sont rensermées dans les cinq
propositions : &cn voulant saire croire qu'il y a
dans l'Eglise une hérésie Janfeniennc, qu'il sait
consister à soutenir le sens de Jansenius & à ne
vouloir pas condamner le venin de fon dogme.
Car ne feroit-ce pas renverfer entièrement cet-
te paix que le Pape & Je Roi ont rendue à l'Egli-.
iè, que de renouveller ces difputes?
Mais ce qui juftifie Monseigneur, & ce qui fait
voir clairement qu'on l'a sait parler contre fon
propre fentiment dans cette Cenfure, qui sait la
prémierc partie de fon Ordonnance ; & où on lui
sait foudroier l'héréfie Janfenienne, comme quel-
que chofe de réel, & comme s'il fetrouvoit,ou s'il
s'étoit trouvé des Théologiens qui l'cuiTent ja-
mais fourenuë: c'eft que sa Grandeur pour ôter
le fcandale que cela pourroit avoir donné, révo-
que allez exprefsement à la fin de fon Ordonnan-
ce , ce qu'il avoit dit de ces Théologiens : & qu'il
y fait comme une réparation publique à ceux dont
la réputation auroit pû être ternie par cette ac-
eusation vague dejanfenifme & d'héréfie janfe-
nienne. C'eft lors que Monfeigneur défend d'ac-
eufer perfonne de Janfenifme, s'il n'a été con-
damné dans les sormes , d'avoir enfeignéquel-
qu'une des cinq Propositions ; & où il déclare
qu'il ne foufrira pas que des gens sans autorité
jugent de la foi de leurs frères, & les traitent
étoit celui d e cet Evêque. Et ce sut par-là qu'on
rendit la paix à TEglise en l'année 1669.
Apres cela il seroit dissicile de voir comment
Monseigneur l'Archevêque se pourroit défen-
dre de pasïer dans l'esprit des plus indisférons,
pour peu ami de h paix queSaMajefté a rendue
aux Eglises de son Royaume s, lors qu'il aceufe de
nouveau dans son Ordonnance ces Théologiens
d'avoir abuséde lado&rine de la Grâce, & d'a-
voir tiré de son efficace des consequences outrées
& hérétiques, qui sont rensermées dans les cinq
propositions : &cn voulant saire croire qu'il y a
dans l'Eglise une hérésie Janfeniennc, qu'il sait
consister à soutenir le sens de Jansenius & à ne
vouloir pas condamner le venin de fon dogme.
Car ne feroit-ce pas renverfer entièrement cet-
te paix que le Pape & Je Roi ont rendue à l'Egli-.
iè, que de renouveller ces difputes?
Mais ce qui juftifie Monseigneur, & ce qui fait
voir clairement qu'on l'a sait parler contre fon
propre fentiment dans cette Cenfure, qui sait la
prémierc partie de fon Ordonnance ; & où on lui
sait foudroier l'héréfie Janfenienne, comme quel-
que chofe de réel, & comme s'il fetrouvoit,ou s'il
s'étoit trouvé des Théologiens qui l'cuiTent ja-
mais fourenuë: c'eft que sa Grandeur pour ôter
le fcandale que cela pourroit avoir donné, révo-
que allez exprefsement à la fin de fon Ordonnan-
ce , ce qu'il avoit dit de ces Théologiens : & qu'il
y fait comme une réparation publique à ceux dont
la réputation auroit pû être ternie par cette ac-
eusation vague dejanfenifme & d'héréfie janfe-
nienne. C'eft lors que Monfeigneur défend d'ac-
eufer perfonne de Janfenifme, s'il n'a été con-
damné dans les sormes , d'avoir enfeignéquel-
qu'une des cinq Propositions ; & où il déclare
qu'il ne foufrira pas que des gens sans autorité
jugent de la foi de leurs frères, & les traitent