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I-ig

[Fig. 10, d'après une photographie originale mise

obligeamment à ma disposition par la Direction

du Louvre.] 2° British Muséum. Provenant de la

Grèce. Gerhard, Gesammelte Akad. Abhandlungen,

PI. XXIII, 5. Friederichs-Wolters 437. [Fig. 11,

d'après les Ancient Marbles in the brit. Muséum, II,

pl. 41.] 30 Mantoue. Diitschke 740(1). [Fig. 12;

cette figure a été dessinée d'après une photo-
graphie originale.j 40 Dresde. Arch'dol. An-

zeiger, 1894, P- 171, n° 4- 5° Naples. Disque

de marbre trouvé à Pompei. Museo Borbonico, X,

tav- L5 (présente, il est vrai, de notables variantes). — Une reproduction de la Niké du relief

de Paris se trouve à l'Antiquarium de Munich (Friederichs-Wolters 438). Le relief d'ince

Blundell Hall, d'ailleurs en grande partie moderne (Michaelis, Ancient marbles, p. 383, n" 250;
Gerhard, Ges. Akad. Ab/i., Pl. XXIII, 6), ne saurait être compté parmi les reproductions fidèles
de ce type (2). — Le prototype de ces reliefs doit avoir été fourni soit par un monument votif en
1 honneur d'un mort héroïsé, tombé dans une bataille heureuse (Reisch, Weihgesckenke, p. 18,
n° 7), soit, ce qui me paraît plus vraisemblable, par l'ex-voto qu'un général victorieux avait
consacré à quelque divinité (Voir déjà Gerhard, 1. c. I, p. 354, n° 3)- L'aphlaston, la proue
recourbée que dans quelques monuments la Niké tient à la main, indique que cette victoire
était navale; le Palladion et le grand serpent semblent prouver que le donateur était Athénien.
Furtwangler (Meisterwerke, p. 202, n° 2) songe à un dvdêtjfia de Nikias, l'amiral athénien de la
guerre du Péloponnèse.

Je connais aussi une répétition de la figure de la seconde face, le Poséidon, sur la base
quadrangulaire de la Villa Albani, où est représentée en relief une procession de dieux (Helbig,
Fuhrer, II, n° 844). Quant au Zeus du troisième côté, ce
nest qu une réplique, modifiée seulement quant aux attri-
buts, de la figure de prêtre que l'on voit sur une des
faces de la base de Dresde déjà citée plus haut (3).

Les figures de notre monument, arbitrairement
choisies et empruntées, sans aucune intention raisonnée,
a des compositions plus étendues, remontent-elles à des
prototypes de l'époque franchement archaïque? Ce qui
est sur, c'est que la base appartient au groupe si con-
sidérable des sculptures dites néo-attiques, qui semblent
dater du dernier siècle de la République romaine et
du premier siècle de l'Empire. Les auteurs de ces
monuments ne brillent guère par leurs facultés d'in-
vention; ils se contentent de reproduire, généralement

en relief, sur des objets susceptibles de décoration, bases, ^^^^^^^^^^^^^^^^^^^
trônes, candélabres, vases, bouches de fontaines, des modèles datant, pour la majeure partie,
soit du commencement, soit du milieu du cinquième siècle. Ces reproductions, notamment celles
des modèles de l'époque la plus ancienne, se distinguent d'ordinaire assez aisément des
originaux par certaines affectations, par une exagération de la finesse et des élégances archaïques

Fig. 12.

(1) D'après une communication de M. Bruno Sauer, le marbre bleuâtre du relief indiqué sa provenance laconienne.

(2) Peut-être le fragment publié par Le Bas-Reinach, Voyage archéol. pl. 20, II, aujourd'hui disparu, est-il du même style ei
représente-Mi une scène semblable?

(3) Cf. Hauser, Die neuattischen Reliefs, p. 52, no 69.
 
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