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https://doi.org/10.11588/diglit.5195#0161
PLANCHE 107 (à gauche).
Statue de Dionysos.
Trouvée à Rome. Hauteur, im, 64. Nez seul restauré.
L'avant-bras gauche s'appuie sur le tronc d'arbre, que recouvre la draperie. On peut
supposer un canthare dans la main gauche et un thyrse dans la main droite abaissée. Couronne
de lierre dans la chevelure. Deux petites cornes au-dessus du bandeau frontal. Cette figure
ressortit à un groupe assez considérable d'ouvrages statuaires, dans lesquels le vêtement, recouvrant
la partie inférieure du corps, dégage les parties sexuelles avec un certain parti-pris. M. Amelung
(Einzelaufnahmen, 292) en a cité une série d'exemples; et, à ce propos, il a rejeté avec raison
une opinion de Furtwàngler, selon qui la draperie n'aurait été qu'une addition due aux copistes
romains: en effet, des terres cuites de Myrina, drapées d'une façon presque identique (1), prouvent
que des types semblables existaient déjà au commencement de l'époque hellénistique. La création
du Dionysos Jacobsen, à en juger par le rendu sévère des formes du corps, doit même remonter
à une époque encore un peu plus ancienne ; le mouvement du torse invite à placer cette figure
dans le cercle praxitélien. On trouve en plusieurs endroits du vêtement ces plis réguliers qui se
dessinent sur les pièces d'étoffe longtemps tenues pliées. L'exécution de la statue est soignée, sans
doute, même par derrière, mais un peu froide.
Catalogue (1907), n° 155. — Publiée dans Bullettino comunale, 1886, pi. VI, p. 166 sqq. ; Gazette des
Beaux-Arts, 1887, I, p. 334, avec pi. (S. Reinach); Répertoire stat., II, 1, p. 122, 5. —■ Notre reproduction a été
malheureusement prise trop de côté ; le point de vue exact est donné par celle du Bullettino comunale et du
Catalogue illustré de la Glyptothèque.
(1) Cf., par exemple, Winter, Terracotten, II, 283, 7 ; 350, 4—7 ; 355, 8 ; 360, 3.
Ny-Carlsberg 153 20
Statue de Dionysos.
Trouvée à Rome. Hauteur, im, 64. Nez seul restauré.
L'avant-bras gauche s'appuie sur le tronc d'arbre, que recouvre la draperie. On peut
supposer un canthare dans la main gauche et un thyrse dans la main droite abaissée. Couronne
de lierre dans la chevelure. Deux petites cornes au-dessus du bandeau frontal. Cette figure
ressortit à un groupe assez considérable d'ouvrages statuaires, dans lesquels le vêtement, recouvrant
la partie inférieure du corps, dégage les parties sexuelles avec un certain parti-pris. M. Amelung
(Einzelaufnahmen, 292) en a cité une série d'exemples; et, à ce propos, il a rejeté avec raison
une opinion de Furtwàngler, selon qui la draperie n'aurait été qu'une addition due aux copistes
romains: en effet, des terres cuites de Myrina, drapées d'une façon presque identique (1), prouvent
que des types semblables existaient déjà au commencement de l'époque hellénistique. La création
du Dionysos Jacobsen, à en juger par le rendu sévère des formes du corps, doit même remonter
à une époque encore un peu plus ancienne ; le mouvement du torse invite à placer cette figure
dans le cercle praxitélien. On trouve en plusieurs endroits du vêtement ces plis réguliers qui se
dessinent sur les pièces d'étoffe longtemps tenues pliées. L'exécution de la statue est soignée, sans
doute, même par derrière, mais un peu froide.
Catalogue (1907), n° 155. — Publiée dans Bullettino comunale, 1886, pi. VI, p. 166 sqq. ; Gazette des
Beaux-Arts, 1887, I, p. 334, avec pi. (S. Reinach); Répertoire stat., II, 1, p. 122, 5. —■ Notre reproduction a été
malheureusement prise trop de côté ; le point de vue exact est donné par celle du Bullettino comunale et du
Catalogue illustré de la Glyptothèque.
(1) Cf., par exemple, Winter, Terracotten, II, 283, 7 ; 350, 4—7 ; 355, 8 ; 360, 3.
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