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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 2.1876 (Teil 3)

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Le palais Rameau et les expositions de Lille en 1877
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Chronique française
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https://doi.org/10.11588/diglit.16691#0369

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SOUSCRIPTION NATIONALE OUVERTE PAR L'ART

REVUE HEBDOMADAIRE ILLUSTRÉE

POUR LA FONDATION ET L'ORGANISATION D'UN SOUTH KENSINGTON MUSEUM FRANÇAIS

— MUSÉE DES ARTS DÉCORATIFS —

PAR LES SOINS DE L'UNION CENTRALE DES BEAUX-ARTS
APPLIQUÉS A L'INDUSTRIE.

QUATRIÈME LISTE DE SOUSCRIPTION POUR LA FONDATION
D'UN MUSÉE DES ARTS DÉCORATIFS.

MM, Paul Dalloz, Directeur du Moniteur universel. 100 »

Charles Piller, commissaire-priseur, à Paris . 300 »

H. Brustlcin, de Mulhouse........ 20 »

Jules Hondoy, membre de la Commission ad-
ministrative du Musée de Lille...... 20 »

eporter......... 440 »

Report..... 440

MM. Alfred Agache, membre de la Commission

administrative du Musée de Lille..... 20

Total de la quatrième list; ...... 460 »

Montant des listes précédentes.....4i5oo »

Total à ce jour........4-7960 »

LE PALAIS RAMEAU ET LES EXPOSITIONS DE LILLE EN 1877

Les artistes n'ont pas perdu le souvenir de l'Exposition de
peinture organisée à Lille, en 1866, sous les auspices de la
municipalité.

Plus de dix-sept cents tableaux ou objets d'art figurèrent sur
le catalogue de cette Exposition, et parmi ceux-ci trois cent
trente-huit trouvèrent des acquéreurs.

C'était un résultat sans précédent pour une Exposition de
province.

Si, malgré cet éclatant succès, l'Exposition n'a pas été
depuis renouvelée à Lille, c'est que la ville ne possédant pas un
monument où l'Exposition pût s'établir, il avait fallu, en 1866,
élever à grands frais une construction spéciale.

Cette dépense, que la ville avait prise entièrement à sa*
charge, ne pouvait se renouveler qu'à de longs intervalles, aux
vifs regrets de la population lilloise, si amateur des arts et si
fîère de son magnifique Musée de peinture et de dessins.

Cet état de choses va changer.

Grâce à la libéralité d'un de nos concitoyens, Lille voit
s'élever un monument dans lequel les expositions artistiques
pourron: facilement être installées. M. Rameau, que la mort
vient d'enlever, et qui ne verra pas la réalisation de ses inten-

CHRONIQUE

— L'éminent directeur de l'Ecole française de Rome,
M. Gefl'roy, a communiqué récemment à l'Académie des Inscrip-
tions une note sur les lacunes du règlement actuel et a exposé les
travaux accomplis cette année et l'année précédente par les jeunes
gens confiés à sa direction.

Des travaux, selon lui, on ne peut qu'être satisfait. Tl cite
notamment ceux de M. Miintz sur l'histoire de la mosaïque, de
M. l'abbé Duchesne sur le Liber Pontificalis. de MM. Bloch,
Cledat, Bayet, etc., sur divers sujets d'archéologie. Jamais pa-
reille moisson n'avait été recueillie en aussi peu de temps.

Pour le règlement, c'est autre chose. M. Geffroy pense qu'il
est à améliorer dans les limites qu'une expérience de deux
années a déjà pu indiquer. Les délais, par exemple, accordés aux
élèves pour les recherches et la rédaction des mémoires parais-

tions libérales, a généreusement offert et donné une somme con-
sidérable qui permet de construire, sur les terrains de la ville
agrandie, un palais qui portera le nom du donataire. ,

M. Rameau était un amateur d'horticulture, et son but prin-
cipal était de doter la ville de Lille d'une construction dans
laquelle les expositions d'horticulture trouveraient un emplace-
ment convenable. Le projet soumis à la ville et accepté par elle,
tout en réalisant pleinement les vues du donataire, permettra
d'utiliser le palais Rameau pour les expositions artistiques. Les
constructions sont commencées et l'année 1877 ne s'achèvera
pas sans que le monument ait pu être inauguré par une Expo-
sition horticole, à laquelle succédera une Exposition de pein-
ture.

Le conseil municipal a décidé en principe cette double solen-
nité. Incessamment une commission d'organisation sera nommée et
elle avisera aux moyens de donner à la fête artistique de l'année
prochaine plus d'éclat encore, si cela est possible, qu'à l'Exposi-
tion de 1866.

Nous tiendrons les lecteurs de l'Art au courant des décisions
qui seront prises dans ce but.

J. H.

FRANÇAISE

sent trop courts. Il serait aussi peut-être sage d'opérer à Rome
un triage parmi les membres de l'École, de retenir les uns, les
plus aptes à l'étude de l'antiquité latine, et de les mettre à même
par un séjour de cinq ou six années de mener à perfection des
travaux importants et de longue haleine.

M. Geffroy voudrait avoir un budget déterminé. Il demande
en outre la création d'un recueil périodique destiné à publier les
mémoires sortis des Écoles d'Athènes et de Rome. Est-ce une
école de littérature et d'histoire que nous voulons fonder en
Italie? Nullement; c'est une école d'érudition destinée à propa-
ger parmi les membres de l'enseignement secondaire et de l'en-
seignement supérieur la pratique des méthodes rigoureuses, le
«oùt des choses de la science et l'habitude de la recherche. Il ne
s'agit pas tant ici de former de bons érudits que de bons profes-
 
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