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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 4.1878 (Teil 1)

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Madrazo, Pedro de: Leone Leoni et le Musée de sculpture de Madrid, [1]
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https://doi.org/10.11588/diglit.16908#0045

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Cadré composé et gravé par Guvanni Battista Piranesi.

II

harles-Quint foulant aux pieds la Discorde, ce groupe de Leone
Leoni auquel nous avons consacré notre premier article, n'est pas
la seule production remarquable du sculpteur arétin dans notre
musée du Prado de Madrid. On y admire plusieurs autres œuvres de
ce grand artiste, qui, dépouillé jusqu'à ce jour au bénéfice de son
fils Pompée, d'une part considérable de sa gloire, revendique à juste
titre une des premières places parmi les génies que la puissante
maison d'Autriche a fait éclore en Italie et en Espagne.

La lettre de Don Ferdinand Gonzague que nous avons citée nous
parle en effet d'une seconde statue de Charles-Quint, exécutée en
marbre; de deux statues en bronze, l'une de Philippe II, l'autre de
sa tante Marie de Hongrie ; en sus, de deux demi-statues du même empereur (le monarque
le plus assidûment courtisé par l'art en son époque), l'une en bronze, l'autre en marbre :
productions splendides que Leoni exécutait en 1^3, qui nous appartiennent toutes, et dont nous
allons rendre compte.

Vasari, de son côté, nous indique que les deux belles statues de l'impératrice, une en bronze,
une autre en marbre, et les trois bustes de Marie de Hongrie, d'Éléonore sa sœur, et de
Philippe II, que nous possédons - aussi, furent également exécutés par cet artiste habile. Et
certes, quand la signature de Leoni ne serait pas là pour l'attester, au moins quant à la
charmante statue en bronze de l'impératrice Isabelle, le style de tous les autres morceaux nous
révélerait immédiatement sa main.

Jean Bermudez enfin nous met sur la trace de quelques autres ouvrages du sculpteur arétin
que les palais de nos rois et la maison d'Albe en son palais d'Alba de ' Tormes gardaient au
commencement de ce siècle, et dont l'existence n'est plus facile à constater.

Mais disons tout d'abord que nous ne nous livrons pas à des recherches d'antiquaire à

1. Voir l'Art, je année, tome II, page 289.
Tome XII.

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