Universitätsbibliothek HeidelbergUniversitätsbibliothek Heidelberg
Hinweis: Ihre bisherige Sitzung ist abgelaufen. Sie arbeiten in einer neuen Sitzung weiter.
Metadaten

L' art: revue hebdomadaire illustrée — 4.1878 (Teil 2)

DOI Artikel:
Wronszki, S.: Courrier d'Allemagne
DOI Seite / Zitierlink: 
https://doi.org/10.11588/diglit.16909#0364

DWork-Logo
Überblick
loading ...
Faksimile
0.5
1 cm
facsimile
Vollansicht
OCR-Volltext
Fleuron de Théodore de Bai g.

COURRIER D'ALLEMAGNE

ii1

Berlin, 12 juin 1878.

eintres et sculpteurs sont unanimes à se féliciter de la résolution tardive
prise par le gouvernement de participer à l'Exposition Universelle de
Paris, du moins par la représentation artistique de l'Allemagne, repré-
sentation incomplète, on ne l'ignore pas, et sous ce rapport on trouve
fort justes les observations énoncées dans une lettre datée de Munich,

Lettre du xive siècle. o m i i 1 • ' n a ± 9 11 , ■ *

r . . tx _ . , 18 avnl, qu a publiée / Art , et que Ion attribue, non sans raison ie

Dessin de I.con Gaucherel. 7 Tl I 7 1 » '

crois, à M. Pecht, réminent critique d'art de la Ga\ette d'Augsbourg.

Telle qu'est cependant cette exposition, elle obtient à Paris le plus légitime succès; tous ceux
qui l'ont visitée s'accordent à déclarer que les Français ne tarissent pas d'éloges sur le goût,
l'élégance qui ont présidé à son installation, et font mieux valoir le mérite des œuvres choisies
pour représenter l'art allemand à ce grand concours de tous les peuples. Ils apprécient d'autant
plus les soins extrêmes et les raffinements apportés à l'organisation de la section allemande, que
la partie française a complètement laissé à désirer et a été l'objet de critiques universelles, grâce
à l'insouciance apportée au comfort de son installation par le dernier directeur des Beaux-Arts,
M. le marquis de Chenneviôres.

Tous les gens de goût se réjouissent également que l'on n'ait point persisté dans l'abstention
première; ils se rendent trop bien compte de ce que l'art de chaque pays a à gagner dans ces
luttes pacifiques, les seules fécondes en progrès sérieux et durables, pour ne pas désirer que ce
premier pas fait, les œuvres des artistes des deux nations se retrouvent désormais aux expo-
sitions qui ont lieu annuellement aussi bien en Allemagne qu'en France.

J'ai promis de vous entretenir des Musées de Berlin; je ne crois pas que mon court voyage
me permette de le faire cette fois aussi en détail que je le voudrais. Je me bornerai, dans cette
première lettre, à quelques mots sur les accroissements du Musée de peinture surtout — Kœni-
glichen Gemœl de galerie. Ces développements, qui sont fort importants depuis quelques années, se
ressentent de l'absence de méthode et d'esprit de suite dans la direction, et malheureusement
aussi d'une grande inexpérience de la manière réelle des maîtres, inexpérience qui se trahit
surtout dans les acquisitions hasardeuses faites à l'étranger. Il serait présomptueux de ma part
de m'étendre sur un sujet qu'a traité avec tant d'autorité M. Mommsen ; vous avez reproduit le

1. \'o\t l'Art, 1" année, tome ii, page 554.

2. L'Art allemand à l'Exposition universelle de 1878. Voir l'Art, 4e année, tome ii, page 95.
 
Annotationen