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L' art: revue hebdomadaire illustrée — 4.1878 (Teil 3)

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Chronique française
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https://doi.org/10.11588/diglit.16910#0112

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94 L'ART.

le catalogue contient 2,488 numéros, c'est-à-dire 2,488 épreuves
de choix, dont quelques-unes hors ligne, introuvables ou
uniques.

Nous ne saurions trop remercier, au nom des amis des arts,
les héritiers de M. Ambroise-Firmin Didot d'avoir publié cet
ouvrage, si utile à l'histoire de la gravure de portraits en
France. Il complète ou rectifie sur un assez grand nombre de
points les ouvrages du même genre qui ont paru avant lui, et
il est lui-même complété et rectifié, en ce qui concerne spéciale-
ment les Drevet, parla monographie que M. Firmin Didot a con-
sacrée à cette illustre famille de graveurs. Ces compléments et
rectifications sont du reste indiqués à la fin du catalogue
raisonné, pages 562 à 565.

Nous nous plaisons à constater que M. Ambroise-Firmin

Didot se trouve d'accord sur tous les points avec notre collabo-
rateur, M. Georges Duplessis, bibliothécaire du département
des estampes à la Bibliothèque nationale Il termine la
première partie de son introduction par les lignes suivantes qui
sont également honorables pour l'un et pour l'autre :

« En traçant cette esquisse, je n'ai pas eu la prétention
d'offrir, même dans le cadre le plus restreint, l'histoire de notre
gravure de portrait. M. Georges Duplessis a traité le premier
cette question, avec une rare compétence, dans un mémoire
couronné par l'Institut de France, mémoire qui fait honneur à
notre littérature d'art. Ceux qui désirent acquérir des con-
naissances spéciales dans cette matière peuvent y avoir recours
en toute confiance. »

Eugène Véron.

CHRONIQ.UE FRANÇAISE

École des beaux-arts. — Les concours de fin d'année se
poursuivent très-activement. Ceux de sculpture ont donné lieu
aux récompenses suivantes :

Concours de composition (esquisses modelées); le sujet était
Coriolan et Volumnie. irc médaille : M. Kinsburger, élève de
M. Dumont ; 2e, MM. Boutry et Fosse, élèves de M. Cavelier.

Concours de médailles (figures modelées) ; le sujet était
Achille. i° M. Cariés, élève de M. Jouffroy ; 20 M. Hanneau,
élève de M. Dumont.

Le prix de Rome. — L'exposition publique des concours du
grand prix de Rome (gravure en médailles et en pierres fines) a
ouvert le 17 juillet, à l'Ecole des beaux-arts, salle Louis XIV.
Elle a duré trois jours.

Le sujet de cette année est tiré de l'Ancien Testament :
Caïn maudit, entendant la voix de l'Éternel qui lui reproche le
meurtre de son frère.

Le nombre des concurrents était de quatre, et leurs travaux
ont été exposés dans l'ordre suivant : i° M. H. A. Patey, élève
de MM. Chapu, Jouffroy et Chaplain ; 20 M. L. A. Bottée, élève
de MM. Ponscarme, Dumont et Aimé Millet; 30 M. J. Dubois,
élève de MM. Chapu, Jouffroy et A. Dubois; 40 H. F. Char-
pentier, élève de M. Ponscarme.

Le grand prix a été accordé à M. Louis-Alexandre Bottée,
né à Paris en 1852. Le premier second grand prix à M. Jean
Dubois, né à Bar-le-Duc, en 1856.

La distribution des prix aux élèves de l'École des beaux-
arts sera faite le jeudi 8 août, sous la présidence de M. Guillaume,
directeur des beaux-arts.

Le congrès international des architectes s'ouvre à
Paris le 29 juillet, sous la présidence d'honneur de M. Lesueur,
membre de l'Institut, et de MM. les présidents des Sociétés
d'architectes de France et de l'étranger, et sous la présidence
effective de M. Lefuel, architecte des Tuileries. Le bureau du
comité est en outre composé de MM. Ernest Desjardins, maître
de conférences à l'École normale ; Ach. Hermant, architecte de
la ville de Paris; de Joly, architecte de la Chambre des députés;
Millet, membre de l'Institut, et Viollet-le-Duc, vice-présidents;
Cernesson, Charles Lucas et Raulin, secrétaires; Léon Rivière,
trésorier.

Parmi les membres du comité d'organisation figurent
MM. Alphand, Édouard André, Ch. Blanc, Th. Ballu, de Car-
daillac, Castel, Davioud, H. Delaborde, Duc, Ch. Garnier,
Eug. Guillaume, J. B. Krantz, commissaire général de l'Expo-
sition ; C. Krantz, ingénieur; de Normandie, sénateur; Du

Sommerard, de Soubeyran, Spuller, Tirard, Turquet et Wilson.
députés, etc.

Voici le programme des questions posées par le comité
d'organisation :

L — État actuel de l'architecture publique et privée. —
Influence de la nationalité. — Conservation des monuments
historiques.

II. — Enseignement de l'architecture. — Écoles nationales,
publiques et privées.

III. — De la situation faite à l'architecte. — Responsabilité.
Propriété artistique. — Honoraires.

IV. — Personnel du bâtiment. — Organisation du chantier.
— Apprentissage.

V. — Concours publics.

VI. — Conférences et rapports sur l'esthétique, le Salon
de 1878 et l'Exposition universelle de 1878. (Architecture et
arts et industries se rattachant à l'architecture.)

Le monument de Berryer au Palais de Justice. — La
salle des Pas-perdus du Palais de justice doit être prochainement
décorée d'un monument élevé par souscription publique à la
mémoire de Berryer. La statue en marbre de l'illustre orateur,
qui a été exécutée par M. Chapu, figure dans l'exposition spé-
ciale de la Ville de Paris, au Champ-de-Mars. On vient de
placer également, il y a quelques jours, dans un des promenoirs
intérieurs du pavillon municipal, deux belles statues en marbre
du même artiste, l'Eloquence, et la Fidélité, qui compléteront
l'ensemble du monument dont les dessins ont été faits par
MM. Duc et Dauniès, architectes du Palais de justice.

Le don de Mmc de Galliera. — Il a circulé, ces temps
derniers, dans les journaux, diverses nouvelles contradictoires
et indécises sur la nature du don fait par Mme la duchesse de
Galliera à la ville de Paris. Le rapport lu par M. Jobbé-Duval
au conseil municipal de Paris, dans la séance du 11 juillet, et
la note de Mmc de Galliera qui y est annexée, font connaître
l'état exact de la question.

Il résulte de cette note que Mm0 la duchesse de Galliera
« se propose de laisser par testament à la ville de Paris un
certain nombre de tableaux, statues, objets d'art et de curiosités
provenant de ses collections, dans de certaines conditions, et
notamment à la condition que le contenu de ce legs soit exposé
au public, dans un musée spécial édifié par elle ».

L'emplacement que Mme de Galliera a choisi pour élever ce
monument est un grand terrain de 17,600 mètres carrés environ
qui lui appartient, et qui est situé à Paris, avenue duTrocadéro,

1. De la gravure de portrait en France. Paris, Rapilly, 1875. Iu-8 de iv-iî8 pages. Voir l'Art, ir« année, tome III, page 21.
 
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